Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin, Rima Hassan, qui est députée européenne LFI. Rima Hassan, bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous ce matin sur l'antenne de Sud Radio. Alors, dans la nuit, retour en Israël de quatre corps d'otages, sans aucune cérémonie du Hamas. L'un des quatre corps est celui d'Oad Yalaoumi, qui est français, qui a été assassiné.
- Pourquoi il a été assassiné, d'ailleurs ? » « Alors, on n'a pas du tout des informations sur les circonstances de sa mort. Je ne sais pas si vous les avez, mais moi, je les ai. » « Non, mais pourquoi ? Quelle est la raison ? » « Mais vous avez des circonstances sur les... » « Non, mais il a été assassiné. » « Bon, donc, moi, là, on va commencer l'interview avec quand même une démarche qui est extrêmement importante, c'est l'honnêteté journalistique.
- Quand vous parlez d'assassinat, il faut avoir des informations là-dessus. » « Il a été tué. » « Moi, je n'ai pas d'informations sur les circonstances de sa mort. Donc, je ne vais pas commenter un assassinat sur lequel ni vous ni moi avons des informations. » « Bien. » « Par contre, bien entendu, on peut regretter sa mort, comme celle de victimes israéliennes et de victimes palestiniennes.
- Et c'est ça, véritablement, le sujet. C'est le coût humain qui est demandé aujourd'hui au peuple palestinien, en l'occurrence, et qui doit aussi m'être mis en perspective avec le nombre de victimes civiles du côté israélien. » « Dans la vérité journalistique, hier, funérail de Chirik, Fir et Ariel. » « Oui. » « Assassinés ? » « Non. » « Non, pas assassinés ? » « Non. » « Tués ? » « Non. Là aussi, la famille... » « Ni tués, ni assassinés, ni... » « Franchement, je regrette qu'on n'ayait pas un minima, une revue de presse sur le sujet avant d'ouvrir ce sujet. » « Parce que vous croyez que je n'ai pas travaillé ? » « Non, mais encore une fois, je ne sais pas qui prépare les fichiers ici, mais il faut peut-être revoir un peu la méthode. » « Non, mais alors donc, on va revenir sur cette affaire. Figurez-vous que la famille Bibas elle-même a demandé aux autorités israéliennes d'arrêter notamment de commenter les circonstances de la mort des membres de sa famille, précisément parce qu'elle-même n'a pas reçu des informations officielles et claires sur les comptes rendus qui ont été notamment communiqués par l'armée israélienne.
- Et par ailleurs, il faut aussi soulever qu'aucun membre du régime israélien n'a été invité à ces funérailles.
- Et ce qu'il faut relayer, et c'est notre responsabilité à toutes et à tous, c'est plutôt la voix des familles des otages et non pas celle du régime israélien.
- Or, j'observe aujourd'hui notamment en France que c'est essentiellement la voix du régime israélien et la propagande du régime israélien qui est...
Transcription générée par IA