Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin. » « Notre invité ce matin, 8h34 sur l'antenne de Sud Radio, Véronique Louvaji, qui est ministre déléguée au commerce, à l'artisanat, au PME et à l'économie sociale et solidaire. Véronique Louvaji, bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous, ça me fait plaisir de vous recevoir, parce qu'ici, nous défendons les PME, nous défendons les commerçants et l'artisanat, c'est le cœur de l'économie française. » « Projet de taxe de taxer à 200%, vin, champagne, alcool français et européen. Si l'Europe ne retire pas son projet de taxe sur le bourbon américain, projet de taxe à 50%, consécutif projet de taxe aux taxes imposées par les Américains sur l'acier et l'aluminium européen. Vous êtes inquiète pour la filière viticole ? » « Alors, en tout cas, je regrette évidemment ces décisions, parce que ce sont des mesures préoccupantes. Je note toutefois que l'Union européenne a répondu de manière très rapide, unie, et de manière forte, en répondant avec une première slave de droit de douane, également à hauteur de 8 milliards d'euros. Et je crois qu'il faut éviter l'escalade. » « Italien et espagnol sur la même ligne que nous ? » « En tout cas, l'Union européenne, globalement, est sur cette ligne-là. Il y a d'ailleurs une deuxième slave qui est prête, si jamais, effectivement, Donald Trump continue dans cette escalade.
- Ce que je veux dire ici, c'est que ce sont d'abord les Américains qui vont être, je dirais, pénalisés par de telles mesures, et qu'effectivement, il faut que nous protégeons des filières, puisque la filière viticole, je pense à la filière du Cognac aujourd'hui... » « Mais comment la protéger ? Comment la protéger ? » « Eh bien, écoutez, des dispositions... » « Véronique Louvaji ? » « Des situations équivalentes se sont déjà produites par le passé. Nous avons eu des réponses. Il y aura encore des réponses.
- Et quand nous voyons finalement Donald Trump, là, qui veut répondre dans le cadre d'une escalade, on voit qu'il est perturbé.
- Effectivement, il faut établir un rapport de force. Il faut toutefois continuer à discuter avec lui. Il y a à la fois de la diplomatie, mais il faut montrer... » « Un rapport de force, c'est-à-dire ? Il ne faut pas céder ? » « Non, il ne faut pas céder. Il a commencé. Et on le voit d'ailleurs avec d'autres États. Je pense au Canada, au Mexique.
- On a eu autant de reculades que de décisions sur un certain nombre de décisions qui avaient été prises.
- Donc effectivement, il faut apporter une réponse. Et l'important, c'est que la réponse soit apportée au niveau européen.
- Je crois que ça, c'est fort. Et ça donne une force encore plus importante à la réponse qui doit lui être apportée.
- Et qu'il faut.
- Est-ce qu'il y a d'autres produits américains qui pourraient être taxés ? On parle du bourbon, mais d'autres produits américains ? Le problème, beaucoup parlent du coca, mais le coca est fabriqué en France.
- Oui, il y a trois produits qui sont taxés dans la réponse européenne. Les Harley Davidson, le bourbon et les navires américains.
- Il y a une autre liste de 90 pages qui est prête au niveau européen pour taxer d'autres produits venant des États-Unis.
- Par exemple ? Par exemple, quelques produits...
- Je n'ai pas la liste.
- Vous n'avez pas la liste, mais oui.
- Mais en ce qui concerne la vie quotidienne des consommateurs français, un grand nombre de produits, même des marques américaines, sont produits sur le territoire européen.
- Je pense à tout ce qui concerne, par exemple, une marque Coca-Cola. C'est produit sur le territoire européen.
- Voilà. Là où on risque de souffrir, effectivement, c'est sur toutes nos exportations.
- Parce qu'effectivement, s'il y a des droits de douane comme le niveau qui est annoncé par Donald Trump à 200%, il y aura des impacts. Donc il faudra qu'on apporte une réponse, un soutien.
- Un soutien financier, par exemple ? Il faudra réfléchir. Nous n'en sommes pas là.
- En ayant apporté une réponse déjà de droits de douane à Donald Trump, je pense qu'il est perturbé par ça.
- Et il faut...
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