Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
- François-Xavier Bellamy est avec nous ce matin. Bonjour. Vous êtes député européen, François-Xavier Bellamy, l'un des hauts responsables des LR, votre parti.
- Dites-moi, François-Xavier Bellamy, vous soutenez Bruno Retailleau ? Oui.
- Hein ? Vous êtes clair pour la présidence LR ? Bien sûr. Je l'ai dit dès le début. Ah oui.
- Vous l'avez dit dès le début. J'ai vu d'ailleurs que son adversaire, Laurent Wauquiez, pour la présidence LR, était déjà candidat à la présidence de la République.
- Il va vite en besogne, non ? Vous savez, dans une élection interne, il n'y a pas d'adversaire. Il y a des concurrents.
- Mais nous faisons partie de la même formation politique. Et je ne doute pas un instant que le lendemain de cette élection interne, nous serons tous unis.
- Parce que ce qui est en jeu, Jean-Jacques Bourdin, c'est de reconstruire cette famille politique, de reconstruire un parti politique de droite clair, cohérent, courageux, dans lequel tous les électeurs de droite de ce pays puissent se reconnaître, et au-delà, tous les électeurs français qui veulent que la France sorte de la crise qu'elle traverse.
- Et notre défi, c'est de reconstruire, pas pour le parti, mais pour le pays. C'est ça qui compte pour nous.
- Oui. Mais enfin, bon, si jamais Wauquiez est battu, il ne pourra plus être candidat à la présidence de la République.
- Ça me paraît évident. C'est le vainqueur de la présidence LR qui sera candidat, LR, à la présidence de la République.
- Mais ce qui se joue, là, c'est l'élection à la présidence du parti. La présidentielle, c'est dans deux ans.
- Oui, mais enfin...
- Et Bruno Retailleau n'a pas dit qu'il serait candidat à la présidentielle. Chaque chose en son temps.
- Le premier défi pour nous, c'est d'abord de reconstruire. Vous savez, avant la présidentielle, il va se passer beaucoup de choses.
- Il va y avoir des élections municipales qui sont fondamentales pour notre pays.
- Il va y avoir peut-être des élections législatives anticipées. Il y aura peut-être des référendums.
- En tous les cas, notre formation politique, il ne faut pas qu'elle attende 2027 pour se mettre au travail.
- Oui, mais...
- Ça fait trop longtemps qu'on est obsédé par la présidentielle et qu'on en oublie tout le travail nécessaire pour y parvenir.
- Parce que tous les hommes politiques ou femmes politiques pensent à la présidentielle de 2027.
- Vous le savez bien, François-Xavier Bélin.
- Mais moi, je pense au pays.
- Et c'est ça qui fait la différence, peut-être. Je crois qu'on est...
- Vous ne serez pas candidat, de toute façon, en 2027.
- En tous les cas, la France, elle a besoin de politiques qui réfléchissent autant long et qui se préoccupent d'autre chose que du prochain rendez-vous électoral.
- Bien. Mais c'est du bluff, ce qu'a dit Bruno Retailleau concernant l'Algérie.
- Il n'a pas employé... J'ai regardé l'interview dans Le Parisien. Il n'a pas employé le mot « démission ».
- Ça a été une interprétation de ce qu'il a dit à propos de l'Algérie.
- Si la France renonce un rapport de force avec l'Algérie, il démissionnera ? Mais Bruno Retailleau, il l'a dit avec beaucoup de clarté.
- Aujourd'hui, pour lui, ce qui compte, c'est d'être utile.
- On n'est pas rentrés au gouvernement avec...
- Les ministres de droite qui nous représentent dans ce gouvernement, on n'est pas rentrés dans ce gouvernement pour nous faire plaisir.
- On est rentrés dans ce gouvernement pour être utiles au pays.
- Et si on n'a pas les moyens d'être utiles, il n'y a pas de raison d'y rester.
- Mais aujourd'hui, vous remarquerez que le Premier ministre suit la ligne de Bruno Retailleau.
- Le Premier ministre a demandé à l'Algérie de respecter les conditions qui lui étaient fixées pour que les accords qui nous lient avec ce pays soient maintenus.
- Nous voudrions aller beaucoup plus loin.
- Nous, demain, si nous avons les moyens, si nous avons les moyens...
- Vous faites quoi pour aller plus loin ? Que faites-vous ? Les députés et les républicains, ils ont déjà, à l'Assemblée nationale, proposé, il y a plusieurs mois, de remettre en cause l'accord de 68 avec l'Algérie.
- De sortir de cet accord de 68.
- Aujourd'hui, c'est clair qu'on n'a pas,...
Transcription générée par IA