Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, l'invité politique. Benjamin Gleize.
- 8h35 sur Sud Radio, mon invité politique ce matin. Mathieu Vallée, député européen, porte-parole du Rassemblement national. Bonjour.
- Bonjour à vous. Merci de votre invitation. Merci d'être avec nous, surtout sur ce lundi de Pâques.
- Beaucoup de sujets d'actualité. On va revenir notamment sur ce qui se passe autour de nos prisons avec ces attaques répétées encore ce week-end.
- Mais d'abord, quelques mots sur Mayotte. Emmanuel Macron qui est arrivé sur place 4 mois après le passage du cyclone Chido.
- Il est arrivé il y a une heure précisément. Ses premiers mots, on a répondu à l'urgence extrême. Je suis là pour faire le constat de ce qui a été bien fait et ce qui n'a pas été assez bien fait. Est-ce qu'il faut se réjouir de cette visite d'Emmanuel Macron, de la présence d'Emmanuel Macron sur l'archipel maorais ? Est-ce qu'il faut se réjouir de ce qui a été bien fait ? Est-ce qu'il faut se réjouir de cette visite d'Emmanuel Macron sur l'archipel maorais ? Est-ce qu'il faut se réjouir de cette visite d'Emmanuel Macron sur l'archipel maorais ? Et de peut-être défendre ça à part entière de la part du président de la République.
- On a enchaîné à bas maintenant notre député Rassemblement national de Mayotte avec Marine Le Pen qui a toujours eu soin de prendre attention à ses habitants qui, pour nous, sont des habitants à part entière de la République. Et vous savez, sur la sécurité, sur l'eau, sur l'habitat, sur l'électricité, sur l'éducation, rien n'a changé.
- Et d'ailleurs, personne n'en a parlé, mais vous avez eu ce gendarme hors-service qui est aujourd'hui à l'hôpital militaire de Percy en France puisqu'il a été rapacé en métropole, qui s'est fait sauvagement agresser et dont une enquête a été ouverte par le parquet sur une tentative d'homicide.
- Et on voit bien qu'aujourd'hui, nos gendarmes, nos policiers là-bas ont bien du mal à faire régner la sécurité.
- Non pas parce qu'ils laissent faire les choses, mais parce qu'ils sont seuls en première ligne.
- Et pareil, l'eau, on a dépensé plus d'un milliard d'euros pour rendre la Seine potable pour les Jeux olympiques.
- Et malheureusement, nos compatriotes maurais n'ont plus accès à l'eau.
- En tout cas, Emmanuel Macron est sur place justement pour être confronté, pour se confronter à la réalité.
- Je ne sais pas si c'est lui qui va construire une usine de désalisation pour que les gens puissent avoir accès aux potables comme tout compatriote français.
- Mais en tout cas, c'est une priorité comme la sécurité, comme l'éducation.
- Il y a beaucoup d'enfants aujourd'hui qui ne sont pas dans des conditions satisfaisantes de pouvoir suivre des cours comme dans toutes les écoles de la République.
- Donc moi, j'en ai marre qu'il y ait deux républiques, celle de la métropole et celle de Mayotte.
- Et d'ailleurs, on attend toujours que la promesse de M. Darmanin, qui est celle de la suppression du droit du sol, de la lutte contre l'immigration régulière.
- Notamment venant des Comores, soit appliquée.
- Ça a été annoncé il y a plus d'un an.
- Et aujourd'hui, les promesses n'ont pas été tenues.
- Donc beaucoup de promesses et aussi beaucoup de paresse.
- Et le chef de l'État, j'espère qu'il aura des respects pour ses habitants.
- Rappelez-vous ces scènes où il les humiliait, où il les méprisait.
- Alors qu'il venait de subir ce cyclone Shido, qui venait de les mettre à genoux face notamment aux dégâts que vous évoquiez dans votre journal tout à l'heure.
- On va suivre en tout cas cette visite tout au long de cette journée du côté de Mayotte.
- Mais venons-en tout de suite à cette loi.
- J'en parlais, cette loi des séries qui n'en finit pas.
- Multiplication des attaques contre des prisons depuis une semaine.
- Encore une ce week-end du côté de la maison d'arrêt de Lyon-Corbaz, qui a été ciblée à son tour.
- Comment se fait-il qu'on n'arrive pas aujourd'hui à arrêter cette loi des séries ? D'abord, moi je rends hommage au travail des policiers.
- Vous ne l'avez pas évoqué, mais dans la prison de Sabord, dans l'Indre, on a des policiers qui ont voulu intercepter un véhicule d'où viendrait un...
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