Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
- Oh là là, qui suis-je ? Il y a un grand révolte.
- Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans, donc...
- Pas content ! Pas content ! Pas content ! Je sens que je vais craquer.
- Et moi, je sens que je vais devenir fou ! On nous dit, il ne faut pas laisser une dette sociale à nos enfants, mais moi, je ne veux pas laisser une dette de retraite à mes enfants.
- Le Rassemblement National va proposer l'abrogation de la réforme des retraites lors de sa niche parlementaire fin octobre, une façon de prendre de vitesse le nouveau front populaire.
- La gauche avait donc, pour rappel, ce combat emblématique.
- Parlons vrai, est-ce que cette union vous semblerait contre nature ? La gauche n'avait pas le monopole du cœur en 1974, est-ce qu'elle a le monopole de la réforme des retraites 50 ans plus tard ? Et à cette question, selon vous, qui a la légitimité pour demander l'abrogation de la réforme des retraites ? Vous dites, à 40% ni le RN ni le Front Populaire, à 27% le RN, à 22% les deux, et à 11%, le nouveau Front Populaire voulait réagir.
- Aude, attend vos appels au 0826 300 300.
- Et notre invité, Hassan Lakehou, l'être avec nous, secrétaire général des Jeunes Communistes, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour à vous, Philippe Bilger.
- Bonjour.
- Alors, c'est une vraie question.
- Oui, alors, j'avoue que les questions de Sud Radio sont toujours pertinentes, mais il me semble que parfois… Elles créent une complexité que l'esprit simple que je suis n'appréhende pas nécessairement.
- Je veux dire par là que, pour quelqu'un qui souhaite l'abolition de la réforme des retraites, que quels que soient les ressorts de ceux qui veulent la supprimer, évidemment, le nouveau Front Populaire ou le Parti Communiste n'ont pas les mêmes motivations que le Rassemblement National, mais la finalité… Elle demeure la même, et par conséquent, l'idée d'une priorité ou d'un avantage donné à telle ou telle partie, pour moi, n'a pas de sens.
- Si on est contre la réforme des retraites, au nom de la conviction, qu'importe qu'il y ait une coalition entre la gauche et le Rassemblement National, ou que l'un domine, précède l'autre, ça me paraît un peu aberrant, et c'est une politique pointilliste, un peu… Ah ! Un peu partisane, tactique, qui se fait au détriment du fond.
- Ah, voilà. C'est intéressant, cette question, finalement.
- Oui, alors c'est super intéressant, mais si vous regardez dans le détail d'où vient le programme économique du RN, ou ce qu'affichait dans les années 80 le Parti Communiste français, vous allez voir qu'il y a une intersection commune très puissante.
- Les affiches du Parti Communiste français, dans les années 80, c'était « Produisons français ».
- ...
Transcription générée par IA