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Par avec Julien Leonardelli

Breton démissionné par Von der Leyen: est-ce une gifle pour la France ?


Thierry Breton claque la porte de la commission européenne: selon lui, la présidente Von der Leyen a exigé de la France un autre nom que le sien pour le nouveau mandat.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Que se passe-t-il à Bruxelles ? Thierry Breton a claqué la porte, se disant désavoué par Ursula von der Leyen.
- Thierry Breton lui résistait, l'avait critiqué, critiquait sa gouvernance dictatoriale, c'était une forte tête et Ursula von der Leyen ne supporte pas les fortes têtes.
- Sous la pression de Bruxelles, Macron lâche Breton, soit un portefeuille moyen avec Breton, soit un très gros portefeuille avec quelqu'un d'autre.
- À la fin du mois d'août, quand il s'est rendu compte que le matignon allait lui échapper, il s'est dit qu'il faudrait que j'aie quelqu'un à Bruxelles pour me passer les renseignements, pour que j'aie de l'influence encore après la nomination de Michel Barnier.
- Thierry Breton claque la porte de la Commission européenne.
- Selon lui, la présidente von der Leyen a exigé de la France un autre nom.
- Que le sien pour le nouveau mandat, Thierry Breton, je rappelle, s'était publiquement opposé à la présidente durant les élections européennes.
- Emmanuel Macron a donc choisi son ministre sortant des affaires étrangères.
- C'est Stéphane Séjourné pour l'Europe 1.7.
- Alors parlons vrai, est-ce que c'est une preuve de la perte d'influence de la France en Europe ? Ou est-ce que, comme dirait Louis de Funès dans La folie des grandeurs, d'assiste à une colossale conspiration, Breton démissionné par von der Leyen, est-ce une gifle pour la France ? Vous dites oui à 73%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et quand Cécile de Bénibus ment sur son numéro de téléphone, elle ne ment pas un Allemand, contrairement à La folie des grandeurs.
- Allez, plus sérieusement, Julien Léonard d'élite avec nos heureux députés.
- RN, monsieur le député, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger, c'est une situation compliquée.
- Oui, Ursula von der Leyen a joué de manière très habile et très cynique.
- Longtemps, elle a eu besoin de la France pour son élection.
- Et à partir du moment où celle-ci a été acquise, elle a menacé, elle a réalisé véritablement un coup de force, puisqu'elle a contraint Emmanuel Macron à accepter le dictat qu'elle a formé contre Thierry Breton, qui est parti avec beaucoup d'élégance.
- Ça montre là, sur le plan européen, qu'il y a quelque chose que la France subit.
- Parce qu'elle n'a plus...
- Le poids politique qui était le sien à la suite des derniers mois.
- Deuxième élément, si vous le permettez, la manière dont le président de la République a accepté le remplacement de Thierry Breton en proposant Stéphane Séjourné est, de mon point de vue, quelque chose de grave sur le plan démocratique.
- Voilà un homme qui n'a pas été un brillant ministre des Affaires étrangères, qui a été élu député il y a quelque temps.
- Et qui va, parce que le président le décide, contre tout l'humus politique d'aujourd'hui, aller à la Commission européenne. C'est choquant.
- Christophe Madrol, qui va donner son humus intellectuel.
- J'adore les analyses de Philippe Bigère.
- Je vais vous dire, la situation est grave....

Transcription générée par IA

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