Retranscription des premières minutes du podcast :
- Mon Dieu ! Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Une première déflagration suivie de plusieurs autres.
- Les missiles du Hezbollah stockés ici explosent les uns après les autres.
- Maintenant, voilà que M. Netanyahou m'engage le Liban.
- Il dit que nous sommes capables de faire à Beyrouth ce que nous faisons à Gaza.
- Rager Beyrouth, rager la capitale du Liban.
- Que l'armée israélienne avait reçu l'ordre de poursuivre le combat avec toute la force nécessaire.
- Le Hezbollah vous utilise comme bouclier humain.
- Il a placé des roquettes dans vos salons et des missiles dans vos garages.
- Pendant ce temps, les avions de combat israéliens décollent les uns après les autres pour enchaîner les frappes au Liban.
- Benyamin Netanyahou a ordonné à l'armée israélienne de maintenir sans relâche ses opérations militaires au Liban.
- L'État hébreu a rejeté l'appel au cessez-le-feu de 21 jours formulé par les États-Unis et la France, Philippe.
- Parlons vrai, est-ce qu'un cessez-le-feu vous semble utopique ? Craignez-vous un conflit de longue durée au Liban ? Et à Gaza ? Et à cette question, les USA et la France peuvent-ils peser pour obtenir un cessez-le-feu au Proche-Orient ? Vous dites non à 80%.
- Vous voulez réagir ? Manu attend vos appels au 0826 300 300.
- Et Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflit, est avec nous.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour, Philippe Bilger.
- Il me semble que la volonté affirmée de Netanyahou dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, d'envahir le Liban, ne peut pas être discutée.
- Enfin, elle me semble évidente.
- D'autre part, les États-Unis et la France n'ont manifestement pas l'ombre d'une influence sur le déroulement probable de cette catastrophe.
- Alors, je me demande, et c'est une question que je pose par avance, est-ce qu'il y a quelque chose qui, aujourd'hui, sur le plan international, peut faire que Netanyahou s'arrête au bord...
- d'une catastrophe qu'il pourrait seul arrêter ? Je n'imagine pas que la France et les États-Unis, face à sa résolution, aient quelque pouvoir de brider la volonté israélienne.
- Éric Revelle.
- Moi, je pense que ni Joe Biden, ni Emmanuel Macron, pour des raisons différentes que je vais essayer d'expliquer, n'ont le pouvoir d'avoir une influence dans la décision de Netanyahou, peut-être, d'aller au Liban avec Tsaïl.
- D'abord, parce que Biden, il n'est plus président des États-Unis.
- Enfin, il l'est encore, mais il n'est plus.
- Les élections, c'est pour bientôt.
- Et je pense que ça fait longtemps qu'il n'est plus président des États-Unis.
- En fait, vous voyez, en l'égard au problème qu'il assaille depuis des mois et des mois, Emmanuel Macron, pour une raison politique, en fait, n'a plus le poids.
- Déjà, la France n'avait très peu de poids au Moyen-Orient, à la Grande Époque, des Chirac, où on avait une diplomatie Moyen-Orientale.
- Mais là, je veux dire, tout ça s'est liquéfié.
- Je rappelle quand même que, de manière symbolique, le président de la République a supprimé le corps diplomatique.
- Vous voyez, ce qui faisait la...
Transcription générée par IA