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La ruralité peut-elle devenir plus attractive que les villes ?


Depuis 2010, le monde compte plus de citadins que de ruraux. C’est la tendance lourde des dernières décennies. Mais en France, la pandémie a mis au jour un phénomène inverse : l’attrait pour les zones moins denses. Certains ont même parlé “d’exode urbain”, comme on a parlé d’exode rural au siècle dernier. Les sondages montrent que beaucoup de citadins aspireraient à se mettre au vert s’ils le pouvaient. On en parle tout de suite !

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- L'exode urbain, c'est quoi ? Un mouvement contraire au puissant exode rural qui avait commencé en France évidemment au XIXe siècle pour peupler les villes.
- Du souffle, de l'air, surtout ça quoi, des changements de vie.
- On a eu des mouvements de population, plutôt des territoires grandes villes, des métropoles, vers des territoires plutôt de plus petite taille, communautés de communes.
- La star, c'est la Bretagne.
- Du coup les maisons ont pris 6% alors que les appart' ont pris 3,4%.
- Il a fallu 100 ans aux citadins pour dominer les ruraux.
- Peut-être en faudra-t-il autant pour que la campagne prenne sa revanche.
- Tu sais élever des chèvres toi ? Et depuis 2010, les citadins sont majoritairement majoritaires dans le monde.
- En France, la pandémie a révélé une tendance opposée, l'attrait pour les zones rurales.
- Certains évoquent même un exode urbain et de nombreux français rêvent de s'installer à la campagne.
- Alors parlons vrai, vous rêvez de quitter une grande ville pour partir dans la ruralité.
- Vous avez quitté.
- Vous avez quitté une grande métropole pour aller vivre en ruralité, que ce soit suite au Covid ou pour une autre raison.
- Venez nous raconter votre expérience au 0826 300 300.
- Philippe Bilger, 450 000 parisiens ont fui la capitale après le confinement.
- Oui, alors dans mon environnement, j'ai connu des personnes qui ont été attirées par la campagne.
- Et pour répondre très sérieusement à votre question, j'ai l'impression qu'il y a un mouvement qui est d'abord inspiré par une sorte de réalité ou de fantasme sur la tranquillité, un autre mode de vie, quelque chose de plus doux apparemment que dans la vie urbaine la plus intense.
- Mais en même temps, je ne voudrais pas que ces gens qui ont choisi d'aller dans les campagnes, dans la ruralité, soient déçus parce qu'ils vont s'affronter à des problèmes criants qu'on ne cesse de dénoncer.
- À Sud Radio, par exemple, la désertification, le manque de médecins, la difficulté des relations.
- Donc, ils vont être écartelés entre un désir de nouvelle vie et malheureusement des épreuves pour leur quotidienneté.
- Sacha Houllier.
- Moi, je pense que c'est aussi la conséquence d'une double déconcentration.
- En 2015, les Parisiens sont partis vers les grandes métropoles.
- On appelle ça la métropolisation.
- Bordeaux, Nantes, etc.
- Tous ces endroits ont été saturés très rapidement avec les mêmes problèmes qu'à Paris.
- Un prix du mètre carré qui explose, des services publics qui sont insuffisants parce que saturés comme partout.
- Les routes, pareil, avec l'encombrement des réseaux de transport.
- Et donc, maintenant, la déconcentration, elle est de ces métropoles et encore de Paris vers des villes qu'on dit moyennes, qui n'ont rien de moyen.
- On vit très, très bien à Poitiers et ailleurs, à Angoulême, à New York, toutes ces villes où on se déconcentre.
- Et puis, sur ces pourtours.
- Et quand vous avez une école où vous avez des classes à 24, quand vous avez...
- Il n'y a pas...

Transcription générée par IA

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