Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Je pense qu'aujourd'hui la priorité c'est qu'on revienne à une solution politique, qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza.
- La France n'en livre pas.
- Comme d'habitude avec le président de la République, quel que soit le sujet, on a des contradictions permanentes.
- Et maintenant, notre priorité est aussi d'éviter l'escalade.
- J'ai un message pour Emmanuel Macron.
- Alors qu'Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l'Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d'Israël.
- Honte à eux.
- Et lorsque nous demandons de cesser le feu, c'est le cas pour Gaza, ça a aussi été le cas pour le Liban la semaine dernière.
- Il faut savoir dissocier la population libanaise de l'organisation terroriste du Hezbollah.
- Eh bien nous tâchons de ne pas demander à cesser le feu tout en continuant à livrer les armes de la guerre.
- Et je pense que c'est simplement de la cohérence.
- Tension entre Paris et Tel Aviv.
- Un an après l'attaque du 7 octobre, Emmanuel Macron a donc affirmé son souhait de faire en sorte que les armes de la guerre soient livrées.
- Il veut mettre fin à la livraison d'armes à Israël.
- Quel impact sur les relations franco-israéliennes ? Alors parlons vrai. Est-ce que la France a encore une politique au Proche et au Moyen-Orient ? Quelle est l'image de notre pays dans la région ? Et à cette question, proposition d'embargo sur les armes utilisées par Israël à Gaza, est-ce de la part d'Emmanuel Macron ? Vous dites à 59% provocant, à 21% légitime et à 20% maladroit.
- Venez nous donner votre avis. Vous avez une idée ? Vous pensez que c'est maladroit ? Vous pensez que c'est de la provocation à la veille du 7 octobre ? Ou vous pensez qu'il a bien fait ? Venez nous le dire au 0826 300 300.
- Nous accueillons l'ancien ambassadeur d'Israël en France, Freddy Etan, qui est avec nous, directeur du Centre des Affaires Publiques et de l'État à Jérusalem, et avec ce livre, Adama, Israël, hier et aujourd'hui, aux éditions de Balland.
- Monsieur l'ambassadeur, bonjour et merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Liger.
- Je ne suis pas persuadé que la France ait un rôle décisif dans ce terrible conflit.
- On l'écoute, bien sûr, mais ça n'est pas notre pays qui tient les clés.
- Deuxième élément, je suis frappé de voir à quel point, et Françoise l'a dit tout à l'heure, à quel point Emmanuel Macron n'a pas ce que j'appellerais l'intuition du temps juste.
- C'est-à-dire que ce qu'il peut dire est acceptable, mais il le dit au plus mauvais moment, comme s'il manquait de cette décence élémentaire qui fait que par moments on doit se taire et d'autres fois on doit parler.
- Et dernier élément, je termine, c'est le fait que, comme il est dans une sorte de, pas de véritable cohabitation, mais d'obligation de singulariser par rapport à un gouvernement, je me demande...
Transcription générée par IA