Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Très franchement, ce n'était pas vraiment une surprise cette motion de censure.
- Vous ne pouvez ignorer la violence de ce détournement démocratique.
- Jamais, monsieur le Premier ministre, vous n'auriez dû vous tenir devant moi et siéger sur ces bancs comme si le 7 juillet n'avait jamais existé.
- Comme si les droites libérales et conservatrices avaient gagné ces élections législatives et se retrouvaient naturellement à la tête du pays.
- Il y a donc des majorités relatives, c'est le choix du peuple français.
- Et parmi ces majorités relatives, c'est que la majorité relative qui accompagne le gouvernement est aujourd'hui la moins relative.
- Pour l'adoption, 197.
- Donc la majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée.
- Et le gouvernement a donc échappé à la censure de la gauche hier pour combien de temps ? On ne le sait pas. La réunion entre Michel Barnier et les macronistes a été assez houleuse.
- Le Rassemblement national évoque.
- Des mauvais signaux sur l'indexation des retraites repoussées à plusieurs mois.
- Autant dire que l'adoption de ce budget ne va pas être qu'une formalité.
- Alors parlons vrai. Qui a intérêt à rendre le pays ingouvernable ? Est-ce que celui qui censurerait le gouvernement et causerait sa chute ne se tirerait pas une balle dans le pied en cas de crise politique ? Et à cette question, le gouvernement Barnier va-t-il durer ? Vous dites non à 77%.
- Vous voulez réagir ? Vous voulez nous donner votre avis ? Il va durer ou il ne va pas durer ? Appelez-nous au 0826 300 300.
- Elle est avec nous. Ancien député Renaissance de l'Hérault.
- Merci Patrick d'être avec nous aujourd'hui.
- Philippe Bilger sur ce gouvernement et la durée de ce gouvernement.
- Je vois toutes les raisons qu'on peut avoir pour répondre oui à la question de Sud Radio.
- Mais je n'ai pas envie de faire la politique du pire et tomber dans un pessimisme qui n'est que trop présent aujourd'hui.
- Moi, je suis persuadé.
- En dépit des signes négatifs.
- Sébastien Chenu qui n'est pas content sur le projet de budget.
- Les macronistes qui oublient qu'ils ont perdu d'une certaine manière les élections et qui font les pires difficultés à Michel Barnier comme Premier ministre.
- Qui les a largement perdus.
- Donc, c'est un tableau globalement négatif.
- Mais j'espère qu'au moment de plonger la France...
- dans le chaos et peut-être de souhaiter le départ d'Emmanuel Macron, il y aura encore quelques démocrates responsables et lucides.
- J'espère.
- Moi, je rappelle que Michel Barnier a perdu et l'a miné à 5% donc tout le monde a perdu.
- Moi, je pense que, avant de dire que si Michel Barnier tombe le fusible derrière c'est Emmanuel Macron, ça n'est pas vrai.
- Il peut rappeler au gouvernement, repartir dans l'autre sens, essayer de trouver une coalition qui irait, je dirais, des socialistes, communistes et verts, en passant par les macronistes, il a cette possibilité-là aussi de le faire.
- Moi, je pense...
Transcription générée par IA