Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- L'épreuve du feu pour Michel Barnier, c'est ministre de l'économie et du budget, c'est aujourd'hui.
- La gapelle, la taille, l'impôt sur les épices, pour cette année ça fait combien ? Au total un effort de 60 milliards d'euros.
- L'année dernière ça faisait beaucoup plus.
- Oui mais la récolte avait été très bonne.
- Cette année la récolte a été très mauvaise, alors il faut payer le double.
- Des contribuables qui devront mettre la main à la poche.
- Nos gens sont terriblement pauvres.
- Sur les 60 milliards d'euros à trouver, 20 milliards proviendraient de hausses d'impôts.
- Plus vous serez agressifs, plus je serai respectueux.
- C'est normal, les pauvres c'est fait pour être très pauvres et les riches très riches.
- Et le gouvernement Barnier sous pression après avoir présenté son projet budget 2025.
- Des orientations critiquées de toutes parts, trop de nouveaux impôts disent les macronistes.
- Pendant que d'autres s'inquiètent des coupes budgétaires avec par exemple 4000 suppressions de postes des enseignants.
- On va en parler avec nos invités aujourd'hui.
- Barnier va-t-il pouvoir gouverner sans l'eau ? 49.3.
- Alors ça c'est la grande question Philippe.
- Vu la tension à la suite de ce budget, on sent quand même qu'il y aura un petit retour d'Elisabeth Borne.
- Oui, même si elle va être je crois sèchement battue face à Gabriel Attal pour la présidence du parti.
- Mais vous avez raison tout de même.
- Mais j'ai un raisonnement initialement immature.
- Barnier est tellement attaqué de tous les côtés de manière assez...
- contradictoire que j'ai presque cette envie puérile de dire eh bien il faut le défendre à tout prix.
- La situation qu'il affronte est très difficile.
- Il savait qu'il allait la subir, qu'elle ne relevait pas de son fait.
- Et en réalité, je pourrais reprendre ce qu'a dit tout à l'heure Nicolas.
- J'ai cru comprendre qu'il estimait qu'en réalité on n'avait pas d'autre choix.
- Donc je crois qu'ils tiendront tout de même.
- Et...
- Il y sera obligé peut-être de passer par le 49-3.
- Mais s'il y passe, ce ne sera pas de son fait.
- Nicolas Corato.
- Moi, que les éditorialistes aujourd'hui soient surpris qu'on puisse gouverner par 49-3 dans la situation actuelle, moi ça me surprend.
- On n'en a eu pas.
- C'est pas une nouveauté.
- On s'y attendait tous.
- N'importe quel électeur aujourd'hui, n'importe quel citoyen a bien compris qu'après la majorité relative de Mme Borne et après les élections législatives, bien entendu que le 49-3, ce serait utilisé.
- Ça, c'est pas une nouveauté.
- La vraie question, c'est quelle est la légitimité politique de ce gouvernement ? Et c'est pas une légitimité institutionnelle.
- Moi, je considère que ce gouvernement est légitime.
- Il a été nommé par le président de la République et il n'a pas été censuré.
- Donc il est parfaitement légitime.
- Mais quelle est la légitimité de la politique qu'il va porter ? Ce qui est une politique d'austérité.
- Est-ce que les Français ont voté pour une politique d'austérité et vont accepter...
Transcription générée par IA