Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Que faisons-nous encore dans Orange, Stellantis ou la Française des Jeux ? Et en 2017, la Cour des comptes a rédigé un rapport assez piquant pour épingler les performances financières médiocres des entreprises dont l'État était actionnaire entre 2010 et 2016.
- Ce que je peux juste vous dire, c'est que 1, c'est pas le sujet du budget 2025.
- C'est pas moi qui vous la pose dans la question. C'est vos collègues, c'est notamment Gérald Darmanin et Olivier Grégoire.
- Ils ont raison de vouloir se projeter un peu au-delà de ce budget et d'essayer justement de regarder quelle est la bonne place stratégique de l'État au capital des entreprises privées.
- Et donc, trois députés macronistes, dont deux anciens ministres, en appellent à céder ces participations de l'État dans des entreprises pour faire face aux déficits.
- Que faisons-nous encore dans Orange, Stellantis et la Française des Jeux ? S'interroge Gérald Darmanin, Olivier Grégoire et Mathieu Lefebvre dans la Tribune du dimanche.
- Le ministre des Comptes publics, c'était ce matin, Laurent Saint-Martin, se dit prêt.
- Ah, on dit.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que c'est mieux de vendre des participations que d'augmenter les impôts ? Malheureusement, n'est-ce qu'une goutte d'eau par rapport à notre dette abyssale.
- Et à cette question, pour réduire le déficit et la dette, l'État doit-il vendre des participations en des entreprises ? Vous dites non. A 65%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et Jean-Philippe Feldman est avec nous, chercheur à l'Institut des recherches économiques et fiscales.
- Merci, bonjour en tout cas. Merci d'être en direct avec nous sur Sud Radio.
- Philippe Billiger, cette proposition...
- Qu'en dites-vous ? Je prie par avance, Jean-Philippe Feldman, d'excuser peut-être mes naïvetés ou mes ignorances.
- Je ne m'excuse pas auprès des amis des vrais voies, puisqu'ils les connaissent.
- Et en rapport à l'auto également, vous pouvez le dire.
- Voilà. Mais plus sérieusement, a priori, il me semble que l'idée de vendre les participations dans les entreprises qui viennent débranquer n'est pas absurde en elle-même.
- Et elle est même conforme à ce qu'on attend, par exemple, d'une droite qui peut apparaître intelligente et industrieuse.
- Ce qui m'inquiète, et c'est une question à laquelle on répondra tout à l'heure, je me demande si le fait de priver ces entreprises de la présence de l'État ne les rendra pas demain plus fragiles face à certains défis internationaux et si, en réalité, on ne risque pas de porter...
- porter atteinte à notre notion sacro-sainte de souveraineté.
- FDJ, peut-être pas, ça c'est sûr.
- Oui, après, moi je suis... évidemment que je suis tout à fait défavorable parce qu'on peut tourner autour du pot, parce que la question...
- Il la pose très bien, Philippe, parce qu'elle est posée, comme on dirait, selon les termes politiques actuels.
- C'est soit on augmente les impôts, soit on se débarrasse des bijoux de famille.
- Il y a une troisième voie qui consisterait à taxer beaucoup plus et largement les gens...
Transcription générée par IA