Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- L'ambiance des grands soirs, cette nuit à l'Assemblée Nationale, c'est parti pour la fameuse bataille du budget.
- Mesdames et messieurs les députés, j'ai donc l'honneur de vous présenter ce projet de loi de finances pour l'année 2025, premier budget de cette 17ème législature.
- Le nouveau Front Populaire n'a finalement pas déposé de motion de rejet, donc il y a eu débat.
- Ce n'est pas un budget d'austérité, c'est un budget qui est fait pour éviter l'austérité, mesdames et messieurs.
- A l'exception des armées de l'intérieur, tous les ministères vont voir leur budget sacrifié.
- Michel Barnier voulait 60 milliards, nous lui avons trouvé.
- Si le chemin que vous nous proposez est celui du matraquage fiscal, ne comptez pas sur le gouvernement pour le cautionner.
- On ne va pas se mentir, il n'y aura pas de vote de budget puisqu'il y aura un 49-3.
- Et donc c'est parti, l'Assemblée Nationale a commencé hier soir l'examen de la partie recette du budget.
- La France Insoumise a finalement retiré sa motion de rejet préalable, qui n'avait aucune chance d'être votée quant à Michel Barnier.
- Il semble temporisé sur la question du 49-3, le Premier ministre semble vouloir laisser une chance au débat parlementaire.
- Alors parlons vrai, est-ce que pour vous c'est un vote qui va être avant tout un vote politique ou un vote qui collera aux réalités financières du pays ? En cas d'adoption d'une motion de censure, Emmanuel Macron sera-t-il capable de nommer un nouveau Premier ministre vu l'atomisation du Palais Bourbon ? Et à cette question, selon vous, le budget va être adopté par vote, vous dites à 4% oui, passé par le 49-3 à 82%.
- Et être rejeté 14%, vous voulez réagir ? Lèverez-vous à temps de vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité Benjamin Morel, politologue et maître de conférences en droit public à l'Université Paris II.
- Et cette publication récente, le Parlement, Temple de la République de 1789 à nos jours, aux éditions passées composées.
- Merci d'avoir accepté cette invitation.
- Philippe Bilger.
- Alors j'ai pu écouter quelques discours hier soir sur la chaîne parlementaire.
- Et on a bien vu les malheureux ministres qui étaient vilipendés par toute une partie de la gauche et de l'extrême-gauche et un petit peu par le macronisme.
- Ce qui me frappe, c'est que la méthode de Michel Barnier commence à atteindre ses limites.
- Je veux dire temporiser, attendre, transiger, négocier.
- J'ai l'impression que ça ne donne plus des résultats fulgurants.
- Si ça en a d'années.
- Deuxième élément, je parie.
- Comme l'ensemble, une grande majorité de nos auditeurs sur un 49-3.
- Et je ne crois pas qu'il y aura une motion de censure.
- Mais c'est un climat très, très particulier et dont on se demande, et je crois véritablement, pour aller au bout de votre interrogation, que si le gouvernement franchit cette épreuve du budget, il pourra un peu durer.
- Mickaël Sadoun.
- Oui, moi je ne serai pas trop dur avec...
Transcription générée par IA