Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Si vous prenez les 500 plus grandes fortunes, on est aujourd'hui à 1200 milliards d'euros.
- La dette publique, c'est aussi quelque chose qu'on peut rembourser en mobilisant cet argent-là.
- Taxer le capital, pourquoi pas, on peut le taxer au niveau que vous le souhaitez.
- Le problème, c'est que comme vous le savez, le capital, il est modulé.
- Les amendements qui avaient été adoptés en commission des finances ont finalement été rejetés lors du vote final de la partie recette.
- Quand vous êtes sur 1200 milliards d'euros, simplement pour les 500 plus grandes fortunes, vous mettez juste un taux de 2 ou 3% par an, vous avez 20-30 milliards.
- Alors, exit sur l'augmentation de la flat tax à 33%, exit sur l'augmentation de la taxation des sessions de titres de holding, sur la taxe sur les multinationales, sur les super profits.
- Et le nouveau front populaire retoqué à l'Assemblée nationale dans une tentative de surtaxer les revenus du capital.
- La gauche, mais aussi certains députés centristes, voulaient augmenter la flat tax au-delà des 30%.
- Actuelle, une taxe instaurée, je le rappelle, après la suppression de l'impôt, c'était en 2018.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que plutôt que taxer les revenus du capital, il ne faudrait pas diminuer les dépenses ? Est-ce que vous craignez une fuite des capitaux en cas de hausse trop forte ? Et à cette question, faut-il plus taxer les revenus du capital ? Vous dites oui à 53%.
- Je voulais réagir au délai.
- Les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Et notre invité, Daniel Simonnet, est avec nous, député NFP de Paris.
- Madame la députée.
- Bonjour. Pardon. Au moins, je vous fais rire. C'est plutôt bon signe. Ça démarre bien.
- Comme quoi, dépité, peut-être. Il y a un truc à dire. Philippe Bilger, pardon.
- Pour quelqu'un qui n'est pas forcément un spécialiste de l'économie, il est évident qu'on peut penser que taxer les revenus du capital aujourd'hui serait souhaitable par rapport à la taxation du travail.
- Et comme je n'ai aucune raison.
- De douter de la compétence économique de la gauche ou même de l'extrême-gauche, je serais curieux de connaître la réponse qu'elles peuvent faire à l'argument que vous développez dans l'interrogation.
- Si on surtaxe les revenus du capital, est-ce qu'il n'y aura pas une fuite des investisseurs ? Je serais curieux de connaître la réponse sur ce plan tout à l'heure de madame la députée.
- Tom Connan.
- Oui, effectivement.
- Ça a été dit tout à l'heure dans l'introduction, mais le côté vicieux, sournois vraiment du capital, il faut quand même le rappeler, c'est effectivement sa mobilité.
- Alors qu'un travailleur, pour l'écrasante majorité d'entre eux, en tout cas, ils ne peuvent pas du jour au lendemain se dire je pars en Pologne, aux Etats-Unis, à Miami pour changer de boulot.
- Ce n'est pas aussi simple que ça. On a des attaches familiales, etc.
- En fait, c'est la réalité humaine, sociale, l'activité économique qui...
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