Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Ce député LFI, Andy Kerbratt, qui a donc été trouvé en flagrant délit d'achat et de possession de drogue, c'était dans les métros, dans les couloirs du métro parisien.
- On est dans une forme de répression permanente de la drogue.
- L'alcool est en vente libre, les médicaments addictifs sont prescrits, la cigarette est légale, la drogue, elle, est proscrite.
- Dès qu'on stigmatise les consommateurs, dès qu'on criminalise les consommateurs, ils s'éloignent des soins.
- Il faut rétablir les choses, la prise de drogue n'est pas une maladie, c'est l'addiction qui en est une.
- Or toute addiction, par la force des choses, débute par une première prise.
- Et contrairement à d'autres produits, la drogue est interdite.
- C'est tout l'échec de la politique de la drogue en France.
- Et donc dans l'affaire Andy Kerbratt, ce député LFI qui a été pris en flagrant délit d'achat de drogue, le médecin de l'Assemblée Nationale suivrait plusieurs députés.
- C'est pour toxicomanie, selon nos confrères d'Europe 1.
- Alors parlons vrai, est-ce que ce ne serait pas une intrusion dans la vie privée ? Ou est-ce qu'on doit le faire, comme par exemple pour les conducteurs de véhicules ? Et à cette question, faut-il faire des tests de dépistage de drogue chez les parlementaires ? Vous dites oui à 97%, vous voulez réagir au datant vos appels, il n'y aura aucun test au 0826 300 300.
- Et Charles Pratt est avec nous, magistrat honoraire et délégué national de l'UDR, qui vient de proposer justement de confier à la haute autorité de la transparence de la vie publique une mission d'examen médical régulier des élus et ministres pour vérifier s'ils consomment des stupéfiants.
- Charles Pratt, merci d'avoir accepté notre invitation. Bonjour, Philippe Bilger.
- Malgré les pratiques très anciennes de certains sur ce plateau, je continue à dire que l'usage de drogue est une catastrophe et un désastre, et notamment de la part des députés.
- Je veux dire par là qu'on discute encore de la possibilité, de maintenir au Parlement un député comme celui qui vient d'être interpellé en flagrant délit, me dépasse.
- Deuxième élément, je ne suis pas persuadé que l'examen que vous évoquez dans votre interrogation soit la méthode, mais il faudrait au contraire imposer une exclusion immédiate des députés qui transgressent les règles que par ailleurs, éventuellement, ils font voter par des interdictions.
- Et troisième élément, il me semble que...
- L'opinion publique n'est pas assez indignée par ces comportements.
- J'entends même des gens très brillants comme Elisabeth Lévy dire « Mais c'est comme ça, bon, on ne peut rien faire. » Mais c'est faux. Il faut se battre contre ça.
- Virginie Calmet.
- Je suis 100% alignée avec Philippe Bilger.
- Je trouve que c'est ahurissant que cette personne n'ait même pas d'elle-même immédiatement démissionné de l'Assemblée nationale.
- Enfin, le code de l'honneur, alors là, ça n'existe plus chez nous.
- Mais au-delà de ça, je veux dire, il est député, il vote des lois.
- Comment ces personnes...
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