Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- C'est l'émancipation pour Gérald Darmanin et il retrouve sa liberté de ton, l'ancien ministre de l'Intérieur.
- Le bilan est sévère, la promesse de relancer l'ascenseur social de 2017 n'a pas été tenue, juge Gérald Darmanin.
- Alors il veut la lancer lui, cette droite sociale.
- Prendre le temps de réfléchir ensemble, d'écrire, de penser, de voyager, c'est prendre le temps de construire l'avenir.
- C'est que nous vivons de toute évidence un moment qui est un moment particulier sans doute de notre vie politique, mais que je qualifierais à bien des égards comme un moment dangereux.
- Il y a une insincérité dans ce monde politique très élitiste dont fait partie Darmanin qui découvre sur le tard ce qu'est la France populaire.
- Darmanin a enlevé sa cravate parce qu'il trouvait que ça faisait plus peuple, il croit se rapprocher comme ça des gens.
- Mes chers amis, l'avenir commence et c'est le premier jour du reste de notre vie.
- Il faut que nous soyons révolutionnaires.
- Tout un programme.
- Formule signée par Gérald Darmanin hier, l'ancien ministre de l'Intérieur tenait sa première réunion de réflexion de son nouveau mouvement politique bâtissé populaire.
- Reste à se frayer donc ce chemin entre Renaissance avec Gabriel Attal, Horizon avec Edouard Philippe, mais aussi notamment avec des anciens amis LR.
- Alors parlons vrai, est-ce que la présidentielle est déjà lancée puisqu'il faut avoir son écurie et qu'après Gabriel Attal sur EPR, c'est maintenant Darmanin qui lance son écurie ? On pense aussi, mais plus en avant, à Edouard Philippe.
- Est-ce qu'il peut l'emporter ? Est-ce qu'il peut l'emporter dans la lutte fratricide inéluctable avec Edouard Philippe et Gabriel Attal ? Et à cette question, y a-t-il un espace politique pour Darmanin ? Vous dites non à 96%.
- Vous voulez réagir ? Les vraies voix attendent la confrontation avec vous au 0826 300 300.
- Et notre invité Bruno Cotteres, politologue, chercheur au CNRS et au CEVIPOF, le centre de recherche politique de Sciences Po.
- Merci beaucoup Bruno Cotteres.
- Philippe Bilger, encore un petit nouveau dans la bataille.
- D'une part, une grave entorse de ma part.
- Je ne vais pas être d'accord avec ce que j'ai entendu de la part de nos chers animateurs.
- Je considère que ça n'est pas grave qu'il ait, comment dirais-je, promu son mouvement dans le 7e arrondissement.
- Deuxième élément, je trouve que le terme qu'il a choisi, populaire, est remarquablement bien choisi.
- Et ensuite, vous avez eu raison d'insister sur le fait qu'il désire faire une révolution.
- A mon avis, je ne crois pas que...
- Cela sera suffisant pour le camper comme un possible vainqueur en 2027.
- Mais je suis persuadé, puisque c'est votre question, qu'au sein du macronisme, populaire, va représenter une voix que ni Gabriel Attal, ni Édouard Philippe, à l'heure actuelle, incarnent.
- Et au fond, et je termine là-dessus, le souci d'un Gérald Darmanin qui n'a pas découvert le peuple aujourd'hui, il faut être sérieux, je crois que c'était Yvan Rioufol...
Transcription générée par IA