Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Le narcotrafic représente une menace aussi grave que le terrorisme islamiste.
- Ce sont les mots du ministre de l'Intérieur qui compare les caïds aux barbus.
- Je suis Pablo Emilio Escobar Gaviria.
- Le narcotrafic est en train d'envahir tous nos territoires.
- Le bad, je suis en pleine redescente, ça, pas du tout.
- Il y a ces narco-racailles qui engagent des gamins, qui transforment en soldats, en assassins.
- Et qui sont tués dans des conditions abominables.
- Tu veux la drogue ? Soit il y a une mobilisation générale pour ce grand combat qui prendra des années.
- Et on le gagnera.
- Soit il y a la mexicanisation du pays.
- Bien comme je vous le disais, se droguer c'est mal.
- Il ne faut pas vous droguer.
- C'est mortel, bébé ! Et Bruno Retailleau se rend aujourd'hui chez le Premier ministre avec son collègue de la justice, Didier Migaud.
- Aujourd'hui pour une mobilisation immédiate contre le narcotrafic.
- La DGSI a donc détecté un policier qui vendait sur le Darknet des informations ultra-confidentielles de la mafia marseillaise.
- C'est ce qu'a révélé le ministre de l'Intérieur ce matin.
- C'était au micro de Jean-Jacques Bourdin.
- Alors parlons vrai.
- Vit-on les prémices de la France qui serait en train de devenir un narco-État ? Est-ce que la situation peut encore être inversée ou est-ce déjà trop tard ? Et à cette question, infiltration DGSI, magistrats menacés, les narcotrafiquants ont-ils un pouvoir sans limite ? Vous dites oui à 83%.
- Vous voulez réagir ? Aude et les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Notre évité exceptionnel.
- Christian Flech est avec nous.
- Bonsoir, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Ancien directeur de la police judiciaire parisienne, Philippe Bilger.
- Eh bien, ou pardon.
- Non, non, non, j'allais dire ce sujet qui revient en boucle depuis des mois.
- D'abord, et je sais que je peux convaincre au moins sur ce plan-là, on a un ministre de l'Intérieur qui, par rapport au prédécesseur, qui n'était pas forcément médiocre, entendons-nous, non seulement ne se contemple pas du verbe, mais à l'évidence, met en œuvre des actions.
- Et le Premier ministre n'est pas indifférent à tout cela.
- Et lorsqu'il réunit, vous l'avez dit, Cécile Philippe, le ministre de l'Intérieur avec le garde des Sceaux, c'est évidemment pour démontrer qu'une complémentarité absolue doit exister.
- Mais ma seconde et dernière observation, c'est le fait de dire que, bien sûr, des forces régaliennes, qui, je le trouve, sont menacées par cette mexiquinisation, si vous parlez du sexe, et qu'elle est exacte, et que ça n'est pas le verbe qui doit faire peur, mais la réalité qu'il dénonce.
- Mais nous avons également le phénomène de corruption au sein de ceux qui sont chargés de servir la défense du citoyen.
- Et donc la corruption existe dans les deux bouts de la chaîne.
- D'ailleurs, à Marseille, rappelez-vous, il y a des mois, les magistrats, les fonctionnaires de police, tous ceux qui travaillaient, avaient poussé un cri d'alerte qui...
Transcription générée par IA