Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On est quand même dans un pays où on peut mourir parce qu'on est policier, parce qu'on est professeur, parce qu'on prend un verre sur une terrasse.
- Moi j'ai l'impression que ça a toujours été comme ça.
- Tant une femme qui prend le métro tous les jours, je suis assez souvent confrontée à ce genre de choses.
- Ce qui m'inquiète c'est pas cette insécurité, c'est l'inquiétude qu'elle génère.
- Et c'est plus ce sentiment d'insécurité qui m'inquiète qu'un véritable danger qu'on courrait à se promener aujourd'hui en France.
- L'insécurité, ce n'est pas ressenti, c'est une réalité vécue.
- C'est pour ça complètement hallucinant qu'on utilise encore ce terme de sentiment d'insécurité.
- Dans ce cas-là, pourquoi on manque de places de prison ? Le sentiment d'insécurité augmente en France sur un an, résultat d'une étude annuelle de l'INSEE et du service statistique du ministère de l'Intérieur.
- 40% d'insécurité ressentie dans les transports, 14% à son domicile, un sentiment encore plus marqué chez les jeunes femmes.
- Alors parlons vrai, comme disait Roger Giquel il y a quelques années, est-ce que la France a peur ? Vous-même, vous avez été victime, vous constatez que la sécurité se dégrade en France.
- Venez témoigner au 0826 300 300 et à cette question.
- Vous sentez-vous de moins en moins en sécurité en France ? Vous dites oui à 93%.
- Notre invité pour en débattre, Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale.
- Bonsoir, merci d'être avec nous sur Sud Radio.
- Philippe Bilger, insécurité ou sentiment d'insécurité ? Non, mais il est évident qu'aujourd'hui il y a de l'insécurité.
- Il y a quelques années, il y avait Éric Dupond-Moretti, ça vient d'être rappelé, avait parlé d'un sentiment d'insécurité, il a vite changé.
- C'est d'un fantasme.
- Il a vite changé.
- Et il y avait le syndicat de la magistrature qui à l'époque le disait, qui continue à le dire, il n'y a pas d'insécurité mais un sentiment.
- C'est ridicule, il y a une insécurité, je dirais.
- Récemment, un procureur de Lyon a osé dire que la société, aujourd'hui, était plus sûre que jamais.
- Je ne sais pas si Lyon est un microclimat.
- En tout cas, en France, il est clair que le citoyen, sans avoir besoin de statistiques, soit besoin de statistiques.
- Le sergent Michel peut percevoir clairement que la société est victime d'une insécurité croissante.
- Et les classes privilégiées auxquelles nous appartenons, d'une certaine manière, ne le ressentent pas.
- De la même manière, j'ai le plus grand tapitoiement pour les classes modestes qui souffrent les premières de cette insécurité.
- Virginie Kelmels.
- Alors en tant que femme, peut-être plus très jeune, mais jeune quand même, dans sa tête, je veux quand même corroborer cette étude.
- Je veux corroborer cette étude.
- C'est au-delà du sentiment, il y a un vrai sujet.
- Ce sujet, il est sur plusieurs thèmes.
- Le premier, c'est que...
- Pardon, il ne fait pas bon être juif en France aujourd'hui.
- Donc ce n'est pas un...
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