Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La signature de l'accord du Mercosur, c'est la fin de l'élevage français-européen.
- La fin, c'est terminé.
- C'est terminé.
- Donc en 6 mois il disparaît.
- La France aujourd'hui ne signerait pas en l'état ce traité Mercosur.
- Nous ne croyons pas au préaccord tel qu'il a été négocié.
- On a vraiment l'intention de faire du bruit.
- On va bien sûr se diriger vers les préfectures en tracteur un peu partout dans France.
- Nous ne pouvons pas demander à nos agriculteurs de changer leur pratique, de se passer de certains produits phytosanitaires et en même temps d'ouvrir notre marché à des importations massives de produits qui ne respecteraient pas les mêmes critères.
- Et il faut absolument qu'Emmanuel Macron nous entende.
- Il ne s'agit pas qu'il prenne simplement la parole sur le tarmac.
- Il faut qu'il utilise son droit de veto.
- Et des barrages filtrants, des feux de la colère, des manifestations devant les préfectures.
- Les agriculteurs empilent contre le projet d'accord commercial entre l'Europe et les pays sud-américains du Mercosur.
- Emmanuel Macron redit son opposition à ce traité mais d'autres pays européens.
- Les pays européens ignorent la position française.
- Alors parlons vrai, est-ce un symbole de la perte d'influence de la France en Europe ? Est-ce que cette perte d'influence a pour conséquence un isolement qui l'empêche de constituer une minorité de blocage ? Et à cette question, Mercosur, la France doit-elle aller au clash avec les autres pays européens ? Vous dites oui à 95%.
- Vous voulez réagir ? Audatez vos appels au 0826 300 300.
- Et avec nous pour en parler, Jean Quatremer, journaliste à Libération et correspondant européen à Bruxelles.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger, cette position.
- J'ai scrupule à proférer des banalités devant un spécialiste de l'Europe.
- Mais en réalité, d'abord, je suis frappé de voir une réaction pugnace mais qui me semble tardive de la part d'un président qui a été peu interventionniste à Bruxelles sur ce terrain-là.
- Deuxième élément, j'ai cru comprendre que la position française et le président qu'il incarne, commençaient sérieusement à exaspérer les partenaires qui n'ont qu'une envie, c'est de signer ce traité parce qu'à tort ou à raison, ils considèrent qu'ils y trouvent un avantage.
- Donc, un clash semble souhaité, notamment par nos auditeurs, mais je vois mal, en dehors d'une sorte de tentative désespérée de montrer qu'on est contre, qu'est-ce qui peut aboutir de positif, malheureusement, pour les paysans français.
- François Asselineau.
- Moi, je ne suis pas d'accord du tout avec vous, Philippe.
- Je pense que la diplomatie française s'agite et en tout cas travaille et je ne suis pas sûre qu'Emmanuel Macron et ses sherpas européens et internationaux n'aient pas réussi à rassembler la minorité nécessaire.
- Il faut 45% à peu près de la population.
- Je ne sais plus, Jean nous rendra les chiffres, mais je crois que la Pologne, a priori, a été embarquée.
- Je pense que l'Élysée travaillait sur l'Autriche également.
- Les Pays-Bas.
-...
Transcription générée par IA