Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La grogne des maires de France.
- Il a supprimé aux maires la taxe d'habitation, ce qui est idiot, parce qu'en réalité, en faisant ça, on enlève ce qui permet aux maires de gérer leur commune.
- Oui, quand la France va mal, quand la France se déchire, les maires sont là pour réparer à proximité.
- C'est devenu très compliqué pour les maires. Il n'a pas tant de pouvoir que ça.
- Entre la suppression de la taxe d'habitation, la baisse régulière des dotations de l'État, le coût délirant, l'hiver dernier, on s'en souvient, de l'énergie, eh bien, beaucoup de communes, aujourd'hui, se retrouvent sur le flanc.
- Et la santé, la sécurité, les impôts locaux, ce sont les trois thèmes les plus importants pour les Français en matière de politique municipale.
- Résultat d'une étude d'EFOP selon laquelle 52% des sondés souhaitent la réélection de leur maire dans un an et demi.
- Alors, parlons vrai. Le maire est-il là, finalement, pour pallier les carences de l'État ? Est-ce que, de la sécurité à la santé, il ne gère pas de plus en plus de régalien ? Et à cette question, pour vous, qu'est-ce qui est le plus important chez un maire ? Vous dites, à égalité parfaite, à 46% la sécurité et la gestion de l'argent, à 5% son poids politique et à 3% l'offre de soins dans sa commune.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et nous avons récupéré Frédéric Dhabi, directeur général de l'EFOP, avec...
- Bonsoir, Frédéric.
- Bonsoir, Cécile.
- Ah ben, vous n'avez pas de micro.
- Bonsoir, Cécile. Bonsoir à tous.
- Avec ce livre, Parlons-nous tous la même langue ? Avec micro.
- Que vous avez co-écrit avec Brice Socol.
- Alors, la première question que j'ai posée avant de donner la parole...
- ...à nos éditorialistes du jour, c'est que ne parlons pas la même langue, c'est-à-dire face aux enjeux, que vous soyez en ruralité ou très urbain ou périurbain, peut-être que les éléments, ou en tout cas les problèmes, ne sont pas les mêmes.
- Oui, c'est vrai que les problématiques ne sont pas les mêmes, parce que, pour autant, il y a une vraie homogénéisation des enjeux.
- Dire que tout va bien sur la santé dans les métropoles et tout va mal sur la ruralité, c'est extrêmement rapide.
- À les trouver rapidement dans une grande métropole comme Paris, Montpellier ou ailleurs, un dermatologue ou un ophtalmo, il y a des zones rurales où les choses ne se passent pas si mal que ça.
- Mais par rapport à ce qu'a dit Philippe tout à l'heure, c'est vrai que, moi, je vois, à travers les enquêtes que l'IFAP réalise, on est à un an et demi des élections municipales, et beaucoup de villes nous sollicitent que le maire est maintenant quasiment le seul acteur de confiance pour les Français.
- Le maire a gagné par chaos la bataille de la confiance.
- On est dans un moment où, à l'échelle nationale, il y...
Transcription générée par IA