Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos polémiques d'Emmanuel Macron hier.
- Ils sont complètement cons à lancer le président face à un passant qu'il interpellait à Rio de Janeiro à propos de la situation en Haïti.
- Emmanuel Macron dénonçait le limogé du Premier ministre haïtien en pleine crise sécuritaire, humanitaire et politique dans ce pays des Caraïbes.
- Alors parlons vrai, est-ce que ces propos vous choquent venant de la bouche d'un président ? Est-ce que finalement, comme pour Trump, les transgressions font partie de la communication d'Emmanuel Macron ? Et à cette question complètement con, l'ambassadeur de France en Haïti convoqué, Macron fait-il mal à l'image de la France ? Vous détruisez à 97%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300, on va avoir dans quelques instants François-Olivier Gisbert avec nous qu'on a quelques difficultés à joindre.
- Allez, tour de table des vrais voix.
- Philippe Billiger, est-ce qu'il...
- Pardon.
- Est-ce qu'il porte préjudice à l'image de la France ? N'exagérons rien, tout de même.
- J'ai dit hier à quel point je ne supportais pas, de la part de n'importe qui et encore moins d'un président de la République, des grossièretés inutiles et même des grossièretés tout courts, sortant d'un esprit tout de même intelligent et en général d'un langage châtié.
- Mais en l'occurrence, ça n'est pas involontaire.
- Là où je rejoins votre question, mon cher Philippe...
- C'est que je crois qu'il aime profondément cette vulgarité dont il croit qu'elle transgreffe, mais qui crée des dégâts dans ce malheureux pays.
- Moi, je ne pense pas que ce soit vraiment la vulgarité, c'est plus le côté direct.
- Moi, ça me fait plus penser, non pas à la phrase de Sarkozy de l'époque, casse-toi pauvre con, ça me fait beaucoup plus...
- C'était au salon de l'agriculture, là.
- Ce n'était pas à l'étranger, ce n'était pas sur un pays étranger.
- Et c'est quelqu'un qui l'avait insulté.
- En effet, oui, c'était une réponse...
- Il lui avait dit, ne me touche pas, tu me salis déjà, qu'il n'avait pas le tutoyer, soit dit en passant.
- Et c'était une phrase, oui, un peu volée, effectivement, qui n'était pas censée être enregistrée.
- Ce n'était pas une déclaration officielle, en effet.
- Non, mais ça me fait plus penser à ce qu'il avait dit il y a quelques années déjà sur le pognon de dingue, vous savez, que coûtait la Sécurité sociale, je crois.
- Voilà, on est plus dans ce registre, côté très réaliste, côté rentre-dedans.
- Donc, ce n'est pas vraiment la vulgarité qu'il recherche, mais c'est plutôt la description brutale d'une situation, quand bien même, je ne suis pas du tout d'accord avec son avis, mais voilà, je pense que c'est plutôt ça, le style Macron.
- Oui, oui. Non, ce n'est pas le style Macron.
- Non.
- C'est le style que Macron...
- Macron voudrait avoir, de temps en temps, il aime bien se faire passer pour un pragmatique, il se prend pour Bernard Tapie, à parler...
Transcription générée par IA