Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Trois priorités, la première, rétablir l'ordre.
- La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
- Le Maroc, comme d'autres pays, peuvent, pour des raisons politiques parfois, mais pas que, refuser de délivrer un laissé-passé consulaire, soit parce que ça ne les intéresse pas, soit parce qu'ils ne veulent pas récupérer non plus des délinquants.
- Comment améliorer l'exécution des obligations de quitter le territoire ? Le taux, vous le savez, est faible. Moins de 10% des OQTF aboutissent à une expulsion.
- Je vais me mobiliser et on va augmenter considérablement le taux d'exécution des OQTF.
- Pourquoi si peu d'OQTF sont-elles appliquées ? Selon un rapport parlementaire, le taux d'éloignement des étrangers sous OQTF est de 7,5% en France contre 19% dans l'UE.
- Selon la députée EPR Brigitte Linkert, l'absence de laissé-passé consulaire, des pays d'origine est le principal obstacle.
- Elle préconise un partenariat, une plateforme de dialogue politique avec les pays d'Afrique du Nord.
- Alors parlons vrai, a-t-on les moyens de jouer le rapport de force ? Faut-il faire comme les Britanniques et gérer les expulsions via un pays tiers ? Et à cette question, expulsion des personnes sous OQTF, faut-il aller au bras de fer avec les pays d'origine ? Vous dites oui à 98%.
- Vous voulez réagir au délivré-voix, attendre vos appels au 0826 300 300.
- Avec nous, Fabien Difficile.
- Philippot, député LR de la Moselle, bonsoir.
- Bonsoir.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Vous aviez d'ailleurs rédigé une proposition de loi il y a un peu moins de deux mois concernant la durée de rétention des personnes sous OQTF.
- On va faire un tour de table des vrais voix et vous donner la parole, monsieur le député.
- Philippe Bilger, comment expliquer cette faiblesse de la France ? C'est pratiquement trois fois moins que l'Union européenne et déjà 19%.
- Pour l'Union européenne, c'est à mon avis extrêmement peu.
- Je me garderais bien d'être péremptoire.
- Je me garderais bien d'être péremptoire dans ce domaine et d'abonder dans « il faut qu'on » ou « il n'y a qu'à ».
- Et notamment devant le monsieur le député que nous avons eu à plusieurs reprises à Sud Radio.
- Et qui est l'Est de la France comme vous, ce qui est fait à une relation en plus.
- Oui, c'est une qualité fondamentale.
- Le rapport que vous évoquez, cher Philippe, j'ai pu en lire une synthèse très bien faite, me semble-t-il, dans le Figaro.
- Ce matin, la principale cause est évidemment les pays qui refusent de délivrer des laissés-passer consulaires.
- Alors j'entends bien qu'il y a d'autres méthodes pour les contraindre à le faire.
- Mais jusqu'à nouvel ordre, ces méthodes, trois ou quatre peut-être, jusqu'à transférer en effet nos OQTF ailleurs, risquent de durcir encore la position.
- Des pays qui refusent de nous délivrer des laissés-passer consulaires.
- Et je ne parle pas que de l'Algérie, qui en ce moment se trouve dans une position privilégiée où elle peut exercer un véritable chantage sur le plan...
Transcription générée par IA