Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La menace d'une motion de censure du gouvernement Barnier.
- J'ai l'impression qu'on en est à l'épisode 212 d'un feuilleton qui a commencé au moment de la nomination de ce gouvernement Barnier.
- Aujourd'hui, en l'état, vous ne censurez pas le gouvernement, vous attendez les réponses de Michel Barnier.
- Oui, nous attendons les réponses de M. Barnier tout en l'alertant sur le fait que son gouvernement prend une très mauvaise direction.
- Bon voilà, nous avons évoqué tous les sujets qui sont des sujets d'importance.
- Mais le Premier ministre m'est apparu en même temps courtois et campé sur ses positions.
- Pour la première fois, plus de la moitié des Français, 53%, souhaitent une censure du gouvernement Barnier selon la balise IFOP fiduciale pour Sud Radio.
- C'était 53%, mais dans l'autre sens la semaine dernière.
- Le ARN pourrait bien voter avec la gauche en 4-49-3 sur le budget.
- Mais Gérald Darmanin appelle d'ailleurs à faire des compromis avec le Rassemblement National.
- Alors parlons vrai, est-ce que le RARN va appuyer sur la gâchette de la censure ? Ou est-ce que des diabolisations obligent ? Il ne va pas censurer le gouvernement.
- Et à cette question, le gouvernement Barnier est-il en sursis ? Vous dites oui à 90%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Avec nous, Jean Garry, historien et président de la Commission internationale d'histoire des assemblées.
- On va déjà faire un tour.
- Tour de table des vrais voix.
- Philippe Bilger.
- Alors dans l'interrogation formulée par Sud Radio, en ce qui me concerne, je vois deux sujets sur lesquels je vais parler très rapidement.
- Le premier, c'est l'attitude de Gérald Darmanin.
- Elle n'est pas complètement étrangère à ce qu'il a, d'une certaine manière, toujours pensé.
- Il y a un mélange de sincérité chez lui lorsqu'il souhaite qu'on tienne compte de certaines revendications du Rassemblement.
- Et bien sûr, il y a du calcul électoral par rapport à ses ambitions électorales et par rapport surtout à ce qu'il veut créer de distance avec les futurs adversaires, peut-être de 2027.
- Second argument, moi je crois qu'on commence un petit peu à en avoir assez.
- Je veux dire, hier c'était l'absence de censure et puis on aboutit maintenant aujourd'hui, à plutôt la probabilité d'une censure.
- Cela devient véritablement de l'ordre du supplice chinois.
- Il me semble que les citoyens aujourd'hui ont besoin d'une été.
- Qu'on sache s'il y a une épée de Damoclès, qui la tient, qui va la subir.
- On ne peut plus durer comme ça d'une manière un petit peu absurde.
- Objectivement, de manière un peu rationnelle, vous avez raison, on a un gouvernement...
- Un gouvernement qui est fragile, à l'évidence.
- Il l'est institutionnellement, il l'est dans les idées, il l'est dans sa composition.
- On a un chef de l'exécutif qui est, si je dis hors sol, je ne pense pas être excessif, qui ne contrôle plus rien, qui lui-même a déclenché la tempête dans laquelle finalement il est en train de se faire...
Transcription générée par IA