Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Les appels à la démission d'Emmanuel Macron se multiplient.
- Dernièrement, ces derniers jours, Jean-François Copé, François Ruffin, Charles de Courson ou encore Sébastien Chenu ont évoqué la possibilité d'une démission du président de la République.
- Avec un gouvernement qui peut tomber d'un moment à l'autre, impossible de tenir jusqu'en 2027, estime-t-il.
- Il parle d'ailleurs de chaos politique et ce désastre.
- Alors parlons vrai, est-ce envisageable, vu la psychologie d'Emmanuel Macron, qu'il envisage de démissionner ? Est-ce qu'une démission ajouterait de la crise à la crise, vu l'impossibilité de dissoudre avant l'été ? Et à cette question, comme le suggèrent des personnalités politiques de tous horizons, Macron doit-il se poser la question de sa démission ? Vous dites oui à 93%.
- Vous voulez réagir ? On date en vos appels au 0 826 300 300.
- Avec nous, un politologue qu'on adore avoir dans les vraies voix, Jean Petot.
- Rebonsoir.
- On va déjà faire un tour de table.
- Philippe Bilger, est-ce que la démission d'Emmanuel Macron fait partie des hypothèses plausibles ou possibles ? Alors, puisqu'on est dans le domaine des supputations, moi je crois qu'Emmanuel Macron n'a pas une psychologie à vouloir démissionner.
- Deuxième observation, il me semble, mais je parle sous le contrôle de Jean Petot et de mes amis chroniqueurs, que rien ne peut obliger, sur le plan constitutionnel, quelles que soient les difficultés parlementaires, un président de la République a démissionné.
- Et troisième élément, et là, j'ajoute peut-être une donnée qu'on oublie, c'est que cette volonté de le faire démissionner, qui en effet devient de plus en plus importante, est-ce qu'elle ne révèle pas, au-delà du processus parlementaire, un désir profond ? Est-ce que c'est une volonté de le voir partir, tout simplement parce qu'on ne le supporte plus ? Virginie Calmez ? En fait, ce n'est pas tant sa volonté, c'est les circonstances.
- On a donc déjà un président de la République qui n'avait pas de majorité à l'Assemblée nationale.
- Il a voulu faire comme si ce n'était pas grave, sans faire un accord avec la droite, qui, une fois encore, aurait fait un vrai accord de coalition.
- Il n'y avait plus de problème pour cinq ans, puisqu'ils avaient une majorité.
- Derrière, il fait une dissolution.
- Une dissolution ratée, qui, non seulement ne résout pas le problème, mais l'aggrave, puisque maintenant, plus personne n'a réellement la majorité.
- Donc, on a trois blocs, avec un bloc de gauche, qui, on ne sait pas s'il va tenir très longtemps, mais enfin, qui a quand même un socle, un bloc de droite, qui avait aussi un socle, et un bloc central, qui n'arrive pas à aussi se mettre d'accord sur un accord de coalition, puisqu'on voit bien que le budget de Barnier est contesté, y compris par les macronistes, ou par certains LR, et ainsi de suite.
- Donc, en fait, il n'y a pas d'accord de coalition.
- Et tant qu'il n'y aura pas d'accord de coalition, moi, je...
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