Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio. Le grand débat du jour.
- Sur le fondement de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution, j'engage la responsabilité du gouvernement, de mon gouvernement, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025.
- C'est un procédé particulièrement fourbe. On a dit beaucoup de mal du 49-3. On va s'apercevoir dans les mois qui viennent que le 49-3, c'est vital en Ve République, quand on n'a pas de majorité.
- Aujourd'hui, on doit répondre à ce qui nous est demandé par le pays, à savoir censurer ce gouvernement.
- Et il y a presque une heure, Michel Barnier a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale.
- Le Rassemblement national annonce la motion de ceinture, qu'il va voter avec la gauche.
- Si ça se confirme, le gouvernement Barnier devrait être renversé en cas de majorité.
- Et je rappelle que c'est 289 voix.
- Alors parlons vrai. Est-ce que le RN a raté le coche pour renforcer sa crédibilité comme éventuel parti de gouvernement en votant cette censure ? Est-on désormais dans une crise politique ? Et à cette question, le RN a-t-il raison de voter la motion de censure de la gauche pour renverser le gouvernement Barnier ? Vous dites oui à 88%. Vous voulez réagir ? Les vrais voix attendent vos appels sans aucune censure. Au 0826 300 300.
- Et Patrick Vignal est avec nous, ancien député Renaissance de l'héros. Merci, Patrick Vignal, d'être avec nous.
- Philippe Bigère.
- Je vais écouter notre ami Patrick Vignal avec encore plus d'intérêt et d'amitié que d'habitude, parce que j'ai vu, comme il a été cité dans l'excellent article du Monde, auquel Françoise de Gois fait référence tout à l'heure, qui décrivait le lent crépuscule d'Emmanuel Macron, un article très remarquable.
- Mais plus sérieusement, deux observations. D'abord, je suis étonné que, à mon avis, par l'étrange...
- tactique de Michel Barnier, à partir du moment où il donne l'impression, depuis quelques jours, de céder presque totalement au Rassemblement national, qui apparaît comme une sorte de bourreau un peu sadique qui accepte d'aller jusque-là, mais qui souhaite encore davantage de concessions, je ne parviens pas à comprendre pourquoi il n'a pas mis en œuvre ce processus de rapprochement beaucoup plus tôt. Deuxième élément, je l'ai dit tout à l'heure, on pouvait penser que la démission d'Emmanuel Macron était une chose inconvable, contrairement, mon cher Jean, à ce que vous avez dit.
- Je crois que la Ve République sauve, en réalité, le pouvoir actuel au lieu de l'accabler.
- Et donc, on peut se demander maintenant si Emmanuel Macron n'est pas menacé.
- Est-ce qu'il n'est pas menacé immédiatement par ce qu'il s'est passé dans la bureau ? Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, puisque Françoise nous le dit, souhaitent une présidentielle anticipée.
- Oui, alors Jean-Luc Mélenchon, parce que c'est l'élection de sa vie, et il ne fait que ça, il ne vit que pour ça.
- Marine Le Pen, parce que c'est l'élection qui peut...
Transcription générée par IA