Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Je suis animé par une ambition et une seule, servir, être utile à mon pays.
- Mesdames et messieurs, huit mois, c'est court.
- Être Premier ministre est l'honneur de ma vie.
- Et je ne le cache pas, il y a évidemment une frustration à quitter mes fonctions au bout de huit mois seulement.
- Je dis que ma détermination à agir pour les valeurs de la République est intacte.
- Je suis convaincu que dans d'autres circonstances, nous aurions mené ce travail à mon port.
- Le lien que nous avons est ce que j'ai de plus précieux.
- Comptez sur moi pour continuer à le tisser.
- Comme en formant un nouveau gouvernement quand Michel Barnier aura été peut-être renversé ce soir, Gabriel Attal propose un pacte de non-censure qui irait donc de LR au PS, objectif gouverner le pays.
- Quel que soit le futur Premier ministre, il n'y a pas de dissolution.
- En tout cas, il n'y aura pas de dissolution possible.
- Avant cet été, moins d'un an après la précédente.
- Alors parlons vrai, est-ce qu'un tel attelage pourrait durer jusqu'à 2027 ? Ou les ambitions présidentielles vont-elles tout faire exploser avant ? Et à cette question, Attal est-il en train de prendre la main dans la crise politique actuelle ? Vous dites non à 90%, vous voulez voter, vous connaissez le numéro, le 0826 300 300.
- Et notre invité Arnaud Benedetti est avec nous, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
- Merci d'avoir accepté notre invitation, bonsoir.
- Bonsoir à vous tous.
- Alors, on va parler de Gabriel Attal et sérieusement, cette fois-ci, je continue à penser qu'il a du talent.
- Mais aujourd'hui, je reste un petit peu dubitatif face au roi de la magouille parlementaire qu'il peut être.
- Et d'autre part, au fait qu'évidemment, on peut discuter la profondeur de sa pensée sur certains plans.
- Mais j'ai eu la chance de pouvoir parler tout à l'heure avant le plateau avec Françoise et j'ai acquis des éléments au sujet desquels il me semble qu'une conviction peut se forger.
- À partir du moment où la seule obsession politique de certains est de ne plus dépendre du Rassemblement national, aussi discutable que puisse apparaître cet atlas proposé par Gabriel Attal, il me semble, sur ce plan-là, assez cohérent.
- En effet, cet assemblage qui irait des socialistes jusqu'aux macronistes et qui exclurait l'emprise parlementaire du Rassemblement national ne m'apparaît pas absurde.
- C'est le but de cette politique. Mais est-ce qu'une politique, ça peut être seulement ça ? Françoise de Gaulle.
- Alors, il faut comprendre absolument que d'abord, Gabriel Attal s'oppose formellement.
- De toutes ses forces, à la nomination de Sébastien Lecornu.
- Pour des raisons, d'abord personnelles, de compétition entre eux.
- Mais surtout, surtout, parce qu'il dit, mais d'autres gens le disent à l'Élysée, attention, si nous nous renommons Lecornu, même cause, même effet, nous sommes à nouveau à la merci de Marine Le Pen.
- On n'est pas obligé de croire ce qu'elle nous...
Transcription générée par IA