Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure 288, pour l'adoption 331.
- La majorité requise étant atteinte, la première motion de censure est adoptée.
- Il n'y a pas lieu de mettre aux voix la seconde motion.
- Je veux vous dire que cela restera pour moi un honneur d'avoir servi avec dignité la France et les Français.
- Enfin, le gouvernement Barnier est tombé ainsi que son budget violent.
- Et c'est par notre motion, déposée par la France Insoumise et le Nouveau Front Populaire, que ce gouvernement a été renversé.
- Pas par celle du Rassemblement National qui, comme d'habitude, n'a servi absolument à rien.
- Et la chute de Michel Barnier pose une question.
- Un Premier ministre partisan peut-il survivre à une assemblée éclatée sans dissolution avant l'été ? Un gouvernement technique et d'experts semblent être la seule option pour éviter une nouvelle bataille.
- Motion de censure.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce qu'un gouvernement technique, ça vous semble faisable en France ? Vu l'instabilité du Parlement, est-ce que ça ne va pas faire fuir des candidats potentiels ? Et à cette question, faute de candidats consensuels, Macron doit-il procéder à la nomination d'un gouvernement technique ? Vous dites non à 68%.
- Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et notre invité, Albert Zénou, rédacteur en chef du service politique du Figaro, est avec nous.
- Merci d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
- Alors, je remercie les vrais voix.
- Parce que tous les samedis, je lis une analyse politique très fine d'Albert Zénou.
- Et je lui dis, en général, sur X.
- Et j'y apprends beaucoup de choses.
- Et donc, je vous remercie de l'avoir invité.
- Deuxième élément, Mathilde Panot pourrait avoir au moins une reconnaissance politique.
- Lorsqu'elle dit que le Rassemblement national n'a servi à rien, c'est un peu rapidement dit.
- Puisque sans lui, évidemment, la motion de censure, celle de LFI, du nouveau Front populaire, ne passait pas.
- Troisième élément, il faut bien voir que le seul souci d'Emmanuel Macron, c'est de durer jusqu'au mois de juin, juillet, date à partir de laquelle il pourra de nouveau ordonner une dissolution.
- Donc, on peut imaginer que, plutôt que de choisir un Premier ministre politique, quel qu'il soit, il pourrait aller vers un Premier ministre technique qui ne ferait pas grand-chose, objectivement, mais qui lui permettrait de durer tranquillement jusqu'à cette date fatidique.
- Mais il faut le trouver.
- Alors, on parle évidemment de celui de la Banque de France.
- Mais j'imagine mal qu'il soit accueilli par un désapplaudissement collectif considérable.
- Un grand technicien de la politique, Loïc Leflocq-Préjean.
- Ah oui, de l'énergie, si on peut.
- Oui, oui.
- On ne va pas choisir quelqu'un d'énergie.
- Disons que le problème, c'est que l'homme providentiel technique, c'est souvent un économiste qui a fait un certain nombre de choses du plan international et qui permet à l'économie de se redresser.
- C'est ça, l'idée.
- L'idée d'un gouvernement technique, c'est un gouvernement qui s'occupe prioritairement de ça.
- Or, l'Assemblée nationale...
Transcription générée par IA