Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On va discuter avec le chef de l'État parce que la situation du pays le mérite.
- Et nous avons demandé d'être reçus par le chef de l'État pour lui dire ce que nous avons, nous, en tête.
- Pas pour se plier à ses désidératins.
- Moi, je ne suis pas dans une situation où je viens simplement plier un genou devant le chef de l'État.
- Et donc, ce que je suis venu vous dire ce matin, c'est que moi, je ne souhaite pas qu'on arrive à une nomination ultra rapide parce qu'il faudrait se dépêcher, etc. Je souhaite qu'il y ait une négociation.
- Face à cette situation, ce qui est dangereuse, qui crée un vide, la droite ne doit pas fuir ses responsabilités, je le crois profondément.
- Nous devons continuer à travailler pour le bien des Français.
- Seul un Premier ministre de gauche est en mesure aujourd'hui de garantir cette orientation.
- Quel nouveau gouvernement pour la France se dirige-t-on vers une coalition LR-Centre-PS ? Le patron du Parti socialiste Olivier Faure, vous venez de l'entendre, s'est dit prêt ce matin à des concessions réciproques avec la Macronie et la droite pour un gouvernement, un contrat duré à durée déterminée.
- De son côté, Bruno Bretailleau affirme que la droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche.
- Alors parlons vrai. Est-ce que ce ne serait pas suicidaire pour LR ou ce qu'il en reste, après la scission avec Éric Ciotti, ce gouvernement d'union nationale ? Appelez-le comme vous voulez.
- Y a-t-il une cohérence chez Emmanuel Macron, qui reçoit le PS aujourd'hui pour faire un gouvernement de front républicain, alors qu'il accusait le PS hier soir d'avoir fait partie d'un front anti-républicain en votant la censure ? Et à cette question, une coalition gouvernementale allant de LR au PS est-elle possible ? Vous dites non à 86%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et notre invité pour nous accompagner dans ce débat, Stéphane Rosez, qui est politologue, je vais y arriver, président de CAP et enseignant à l'Institut catholique de Paris.
- Merci d'avoir accepté.
- Notre invitation, Philippe Bilger.
- En effet, ma chère Cécile, mon cher Philippe, d'abord, je suis très heureux de parler devant Stéphane Rosez, dont j'apprécie tellement les analyses. Absolument.
- Et c'est un bonheur de le voir à Sud Radio. Mais une fois cela dit, je crains que la situation parlementaire soit relativement insoluble.
- J'espérais, quand j'entendais Olivier Faure...
- ... ce matin, qu'il avait enfin compris que le détachement de LFI était nécessaire.
- Et puis après, il a émis des réserves. Je suis frappé. Je termine là-dessus parce qu'il y a beaucoup de choses à dire.
- C'est le fait que la composition de l'Assemblée nationale oblige en quelque sorte à des manœuvres, à des stratagèmes, à des coalitions qui sont contraires...
- ... à toute transparence politique. C'est ça, le drame. Et à chaque fois que quelque chose peut apparaître comme une coalition plausible, elle est immédiatement détruite...
Transcription générée par IA