Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- La Haute Autorité de Santé veut un accès gratuit à la transition de genre pour tous à partir de 16 ans.
- Hello, moi c'est Cam, j'ai 30 ans et il y a 7 ans j'ai entamé les démarches pour faire une vaginoplastie, donc un changement de sexe.
- Je pense que c'est l'âge adulte qui permet d'aller vers un chemin qui n'est pas simple d'ailleurs.
- Moi j'ai toujours su, depuis toute petite j'étais vraiment mal dans ma peau.
- Mais il me semble qu'à 16 ans c'est encore l'âge d'une possible fragilité.
- On appelle ça une dysphorie parce qu'en fait on n'accepte pas ce qu'on voit et c'est vraiment une souffrance au quotidien jusqu'au jour de mon opération.
- Vraiment j'étais mal et il fallait que ça aille.
- Ne pas aller vers quelque chose qui pourrait être un toboggan, parce que ça peut être une première décision et après ça peut aller vite dans quelque chose qu'on ne pourrait ne plus maîtriser.
- Je n'ai pas envie de cette société là.
- La Haute Autorité de Santé envisagerait de préconiser l'accès aux soins liés à la transition de genre à partir de 16 ans, selon une information du Figaro.
- Mais pour les patients mineurs, certaines chirurgies seraient soumises à une concertation pluridisciplinaire selon le CEPH8.
- Ces recommandations, je tiens à le dire, ne sont pas encore officielles.
- Alors parlons vrai, est-ce que vous considérez une telle mesure comme une avancée sociétale ? Ou trouvez-vous que c'est incongru, sachant qu'à 17 ans et 364 jours, on ne peut pas acheter un ticket à gratter ou un paquet de cigarettes ? Et à cette question, comme le souhaite la Haute Autorité de Santé, faut-il rendre gratuite la transition de genre dès 16 ans ? Vous dites non à 98%, vous voulez réagir au datant vos appels et les vraies voix bien sûr, au 0826 300 300.
- Et exceptionnellement, deux invités, Paul Sugic est avec nous, bonsoir.
- Bonsoir.
- Journaliste au Figaro et auteur de cette information, et Béatrice Denas, bonsoir.
- Journaliste, coprésidente de TransSanté, France et enseignante à Sciences Po.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Il gère de cette information.
- Que faut-il retenir ? J'aborde ces sujets d'abord avec une forme d'ignorance, bien sûr, et presque longtemps de désintérêt, dans la mesure, ça ne me paraissait pas fréquent.
- Mais je viens d'entendre, et je rejoins, et j'en ai parlé avec certains, j'admets bien volontiers que pour certaines personnes, il puisse y avoir une vérité, une véritable souffrance entre leur structure d'aujourd'hui, avec leur volonté d'appartenir à un autre genre demain.
- Et cette souffrance, elle mérite d'être considérée.
- Ce qui me gêne dans le système actuel, et notamment à la suite de la question de Sud Radio, c'est le sentiment que non seulement on prend en compte une souffrance, c'est tout à fait normal, mais qu'on cherche à créer de manière artificielle, et à faciliter les moyens de transition de genre.
- Et cela met dans la tête...
Transcription générée par IA