Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Pour sortir de l'impasse dans lequel a placé le pays le président de la République, eh bien il ne reste qu'une solution, nous demandons maintenant à Emmanuel Macron de s'en aller.
- Je ne demande pas la démission d'Emmanuel Macron.
- Si le président de la République accepte de comprendre que tout est bloqué et que le but dans la vie ce n'est pas de se maintenir au pouvoir au détriment de l'intérêt du pays, il démissionne.
- La démission du président de la République c'est un peu la solution de facilité.
- On se dit on change la personne qui a la tête et tout ira mieux.
- Je pense que c'est absolument faux.
- Et enfin, le mandat que vous m'avez démocratiquement confié est un mandat de 5 ans.
- Et je l'exercerai pleinement jusqu'à son terme.
- Je me prépare à une présidentielle anticipée, affirme Marine Le Pen dans les colonnes du Parisien Aujourd'hui en France.
- La double finaliste de la présidentielle s'attend à une démission d'Emmanuel Macron, un président fragilisé selon elle, après s'être fait forcer la main sur le choix du Premier ministre.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce qu'Emmanuel Macron est un président en sursis ? Marine Le Pen prend-elle en risque en tenant ses propos ? Et à cette question, doit-on s'attendre à une présidentielle anticipée ? Vous dites oui à 75%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité Luc Roubon est avec nous, directeur de recherche CNRS au Cébipof, le centre de recherche Sciences Po.
- Et puis auteur de ce livre, les ressorts cachés du vote RN aux presses de Sciences Po.
- Bonsoir, merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- Philippe Bilger.
- Je voudrais rapidement, alors que ça pourrait durer toute l'heure, tellement c'est intéressant, distinguer plusieurs niveaux.
- Le mien, si j'étais complètement libre, évidemment ça ne me gênerait pas qu'Emmanuel Macron parte maintenant, clairement, et qu'il y ait d'autres élections présidentielles.
- Une deuxième observation plus pertinente, c'est qu'avant d'entendre Luc Roubon, j'ai entendu hier le professeur de Rozier, qui de manière lumineuse, me semble-t-il, a cherché à démontrer qu'une élection présidentielle anticipée dans les prochains mois n'apporterait rigoureusement aucune modification à la situation de crise actuelle avec une dissolution, avec des élections qui ne pourraient avoir lieu qu'en juillet ou en août prochain.
- Troisième élément, tout de même, malgré le narcissisme et l'entêtement présidentiel que je peux comprendre d'Emmanuel Macron, il peut se retrouver demain, si François Bayrou et son futur gouvernement étaient frappés par une motion de censure, dans une situation telle, où le blocage serait tel qu'il n'aurait plus de voie de sortie politique.
- François Sdevoie.
- Oui, je pense que le problème, c'est qu'il lui restait un coup à tirer dans le fusil, il n'y a pas plus que ça.
- Imaginez que le gouvernement Bayrou dégringole plus vite encore que le gouvernement de Michel Barnier.
- Moi, quand j'entends, je lis l'interview de Marine Le Pen, la réalité, c'est que je n'ai jamais...
Transcription générée par IA