Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Mon frère a été décapité en 2020.
- Samuel Paty va être poignardé puis décapité par Abdullah Kanzor.
- Sans la dénonciation de la mineure à l'origine de toute cette cabale, sans dénonciation, pas de médiatisation, sans médiatisation, pas de crime.
- De fait, Samuel Paty aurait pu être sauvé.
- Il y aura un avant et un après Samuel Paty.
- Sauf que le après, c'est totalement absurde parce qu'à l'heure actuelle, avec toutes les offensives qui sont menées, on est dans le pendant.
- Verdicts ont donc attendu ce soir au procès de l'assassinat de Samuel Paty.
- Les parties civiles dénoncent des réquisitions jugées trop clémentes.
- 18 mois de sursuit et 16 ans de réclusion criminelle pour les 8 accusés avec une demande de requalification à la baisse pour 4 d'entre eux par le parquet antiterroriste.
- Alors parlons vrai, est-ce que les peines qui seront prononcées ont pour but d'être ou pas dissuasives ? Parlons vrai, est-ce un procès qui fera date ? Et à cette question, verdict du procès Paty attendu ce soir, y a-t-il un problème d'interprétation des faits vu les réquisitions ? Vous dites oui à 92%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité Stéphane Simon est avec nous, directeur de la publication du nouveau magazine Affaires Criminelles et auteur du livre Les Derniers Jours de Samuel Paty chez Plon et qu'on retrouve bien entendu le samedi entre midi et 13h.
- C'est l'affaire dans l'affaire sur Sud Radio.
- Stéphane Simon, bonsoir, merci d'être avec nous.
- Bonsoir.
- Bonsoir à tous.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Alors décidément, Philippe Bilger, les procès se succèdent avec un problème justement où les réquisitions finalement posent des problèmes.
- Alors d'abord, malgré l'excellente question de Sud Radio, j'étoure des scrupules en tant qu'ancien avocat général à donner une perception sur la nature des réquisitions dans la mesure où, par définition, nous n'avons pas assisté au procès.
- Et je l'ai suivi, certes, dans la presse, mais pas autant que je l'aurais fait avec d'autres.
- Deuxième élément, j'essaye d'analyser...
- Deuxième élément, Cécile, vous l'avez évoqué, en réalité, j'ai connu très peu de procès où les parties civiles ont été véritablement heureuses des réquisitions du parquet, sauf lorsqu'elles atteignaient un maximum qui était inévitable.
- Troisième élément, je crois comprendre que ces réquisitions ne sont pas faibles, malgré l'attachement que j'ai pour l'avis de la sœur de Michael Paty et pour ceux qui l'entourent, mais je me demande si le parquet n'a pas été techniquement obligé de disqualifier la complicité d'assassinat en association malfaiteur parce qu'il pouvait craindre un acquittement, sur la complicité d'assassinat.
- Et je me demande si...
- Et donc, on renvoie à l'association malfaiteur, qui est moins importante, mais qui était peut-être la voie de secours judiciaire dont il estimait nécessaire de servir.
- Éric Reuvel.
- Écoutez, je me rends à l'avis judicieux et très éclairant.
- Je n'avais pas vu des choses comme ça, monsieur le procureur, de Philippe Bilger.
- Moi, je n'ai rien à...
Transcription générée par IA