Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Le président de la République a nommé M. Gérald Darmanin, ministre d'Etat, garde des Sceaux, ministre de la Justice.
- Moi je suis là pour travailler pour les agents du ministère de la Justice.
- On ne fait pas de la justice sans les magistrats, sans les greffiers, sans les agents pénitentiaires.
- Mon travail n'est pas de prendre les décisions à la place des magistrats, mon travail est de donner une direction.
- Le nommer au ministère de la Justice, ce n'est pas forcément un message de conciliation et d'apaisement envoyé aux magistrats.
- La justice sans la force est impuissante, mais la force sans la justice est tyrannique.
- Cette phrase est de Pascal, elle résume ce qu'est la démocratie et la République.
- Police et justice sont dans la même barque.
- Pour qu'il y ait plus de rapidité, plus de fermeté, il faut un peu plus de moyens.
- Nommé garde des Sceaux, Gérald Darmanin promet donc une justice plus rapide, des prisons rénovées et une hutte accrue contre le narcotrafic, entre défis budgétaires.
- Il y a des débats sensibles et ses priorités marquent-elles un vrai tournant pour le ministère de la Justice.
- Alors parlons vrai, un garde des Sceaux qui déclare, je cite, « Je serai toujours du côté des victimes et jamais du côté des délinquants et des criminels définitivement condamnés.
- Ce n'est pas un bon signal dans un pays où la délinquance et la criminalité explosent.
- Et à cette question, justice trop lente, nettoyage des prisons, Darmanin révolutionne-t-il dans le bon sens le ministère de la Justice ? Vous dites non à 53%, vous voulez réagir ? » Le 0826 300 300.
- Et pour nous éclairer sur le sujet, Evelyne Cyr-Marin qui est avec nous, magistrate et ancienne présidente du syndicat de la magistrature.
- Bonsoir, merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- On va commencer par d'une magistrate à un procureur sur Gérald Darmanin, justement.
- Elle nous éclairera, notre invitée, mais probablement d'une manière totalement contrastée avec ma propre lumière.
- Peut-être. Et c'est tant mieux.
- Là, c'est presque une affirmation, ma chère Cécile.
- Mais ce que je trouve de plus...
- Remarquable dans le gouvernement composé par François Bayrou, et je le dis depuis longtemps, je ne l'invente pas pour les besoins de la cause, c'est que précisément, enfin, on a un authentique couple régalien.
- Combien de fois dans les gouvernements de gauche comme de droite, on a eu un ministre de l'Intérieur et un garde des Sceaux, ou une garde des Sceaux qui était naturellement en contradiction à cause de l'emprise institutionnelle.
- Là, on a un garde des Sceaux, Gérald Darmanin, qui, pour une fois, est parfaitement adapté à sa fonction, qui est conscient de la solidarité à avoir avec le remarquable, je l'ai toujours dit, ministre de l'Intérieur.
- Et donc, on peut espérer, d'ailleurs, tout démontre, que Gérald Darmanin a compris ce qu'attend la magistrature.
- Moi...
- Un grand soir quelconque, mais un pragmatisme rapide et efficace, notamment...
Transcription générée par IA