Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On est là, il y a 150, 200 tracteurs qui arrivent.
- Là ça va bouger, on ne partira pas tant qu'on n'aura pas une réponse forte de l'État.
- J'appelle à tous les artisans à soutenir nos agriculteurs.
- Parce que finalement les difficultés, même si elles ne sont pas les mêmes, on se rejoint dans des problématiques qui sont énormes.
- Aujourd'hui c'est ici, mais pour moi la prochaine étape c'est Paris.
- Il faut les faire trembler.
- On veut moins de contraintes, on veut moins de la merde, on veut qu'on nous laisse travailler, c'est plus possible.
- Et la troisième étape, si Paris ça ne bouge pas, c'est l'Europe, c'est Bruxelles.
- Et donc des tracteurs aux abords de Paris, une ministre qui appelle à ne pas aller bloquer, en tout cas la capitale, le jour de rentrée scolaire.
- La coordination rurale lance une démonstration de force.
- À quelques jours des élections, des membres d'agriculture, le deuxième syndicat du secteur en appelle à faire appliquer les mesures annoncées l'hiver dernier.
- Alors parlons vrai, est-ce que la priorité numéro 1 du gouvernement devrait être de rétousoudre la crise agricole ? Et à cette question, faut-il s'attendre ? Une mobilisation massive des agriculteurs, vous dites oui à 77%.
- Vous êtes agriculteur, venez témoigner au 0826 300 300.
- Et puis pour en parler, Sophie Lénard, c'est avec nous, première vice-présidente de la coordination rurale, responsable de la section lait et éleveuse laitière dans l'Oise.
- Merci d'avoir accepté notre invitation et bonne année d'avance.
- Bonsoir, Philippe Bilger.
- Une fois que j'ai dit à quel point la cause agricole, la cause de mon enfant, la cause de ma jeunesse, mes chers, je suis frappé de voir à quel point le ton des associations et des syndicats agricoles a changé ces derniers jours.
- Et il devient âpre, il devient très dur.
- Et tout à l'heure, je me permettrais de poser une question parce que n'étant pas un spécialiste tout de même de l'agriculture, j'avais tout de même l'impression que le gouvernement, s'il n'avait pas tenu, tous ses engagements en avaient tenu certains tout de même.
- Et donc je suis étonné de voir que le ressentiment agricole non seulement ne diminue pas, mais s'amplifie comme si aucun engagement n'avait été tenu.
- Françoise Debois.
- Je comprends les agriculteurs, honnêtement.
- Je comprends que le ton change et qu'ils soient de plus en plus âpres et en colère.
- D'abord parce qu'on n'est pas loin non plus du salon de l'agriculture.
- Je vous rappelle que ça fait quand même un an qu'on a eu droit au cinéma de la personne pour laquelle vous aviez les jeux de chimène à l'époque, c'était Gabriel Attal, sur sa botte de paille, en train de faire toutes les promesses pour calmer tout le monde.
- Et puis on avait un président de la République en bras de chemise en essayant de convaincre les agriculteurs.
- Il ne s'est rien passé.
- Bien sûr qu'il y a des accrostiches, bien...
Transcription générée par IA