Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- L'âge de retraite de départ, que vous dit le Premier ministre ? La question, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
- Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
- Oh là là, qui suis-je ? Il y a un vendredi vol.
- Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans, donc...
- Pas content ! Pas content ! Pas content ! Je sens que je vais craquer.
- Et moi, je sens que je vais devenir fou ! Et face à la pression de la gauche, le gouvernement Bayrou se dit prêt à rouvrir le chantier des retraites, quitte à remettre en cause la réforme de 2023.
- Il ne faut pas remettre en question les 64 ans, a averti le patron du MEDEF.
- Patrick Martin entend plutôt parler de retraite par capitalisation et baisse de la fiscalité.
- Alors, parlons vrai, est-ce que l'âge de départ à la retraite doit être le principal critère ? Et à cette question, un système de retraite à la carte vous semblerait-il plus juste ? Vous dites oui à 60% ? Vous voulez réagir ? Audatez vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Éric Bertrand, est avec nous, adjoint au directeur des études de l'association Sauvegarde Retraite.
- Bonsoir, M. Bertrand, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bigère.
- Bonsoir, bonsoir.
- Même si j'avoue que, vraiment, je ne sais, j'y sais pas, dans toutes ces composantes, la loi sur les retraites, je ne me sentais pas totalement investi dans ce débat.
- Je notais tout de même qu'elle faisait l'objet d'une forte opposition.
- Et, au fond, est-ce que je ne suis pas un peu satisfait de voir que la conjoncture politique, aujourd'hui, oblige, en quelque sorte, à remettre cette loi sur le chantier, peut-être pas à l'abolir.
- Ça dépendra aussi un petit peu du président, qui souhaitera peut-être qu'elle ne soit pas complètement battue en brèche.
- Mais sinon, j'aime assez l'idée qu'il puisse y avoir des discussions avec la gauche pour savoir si on peut, non pas l'effacer, non pas toucher quelque chose en elle qui permettrait tout de même un consensus plus général.
- Mais qu'est-ce que vous pensez, Pauli, que vous voulez ? La loi telle qu'elle a été votée fait l'objet de nombreuses manifestations, contestations sociales.
- Ceux qui l'ont portée nous expliquaient que c'était la seule solution, qu'il n'y en avait pas d'autre.
- Et la gauche nous expliquait qu'au contraire, il y avait d'autres solutions.
- Bon, là...
- Moi, je...
- Il y a deux solutions.
- Soit, effectivement, le gouvernement Bayrou essaye d'ouvrir la porte, mais ça veut dire qu'à un moment, on remet tout à plat.
- Dans six mois, un an...
- Juste sur le plafond.
- Et on y va et on rediscute d'un autre système qui pourrait être plus efficace, plus performant.
- Ou alors, c'est uniquement de la gesticulation maintenant, pour donner le sentiment à la gauche qu'on...
Transcription générée par IA