Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Trois priorités. La première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
- Le préfet du barin prend des mesures fortes.
- J'ai souhaité appeler à la responsabilité familiale pour que ça ne soit repoussé.
- Il faudra peut-être s'avérer qu'on prenne des décisions de retour au pays si ce sont des délinquants réitérants, etc.
- Et mon stylo ne tremblera pas.
- Face au débattement survenu lors du Nouvel An, Jacques Witoski, le préfet du barin, a donc durci le ton.
- Il a convoqué les parents des mineurs délinquants et d'autres étrangers, les avertissant d'un possible réexamen de leur titre de séjour pouvant conduire à un retour dans leur pays d'origine. Une initiative pleinement soutenue par le ministre de l'Intérieur.
- Alors parlons vrai. Est-ce que c'est un tournant dans la lutte contre l'insécurité ? À la question du jour, sécurité. Réexaminer les titres de séjour des parents de délinquants peut-il être efficace ? Vous dites oui à 80%.
- 90% voulaient réagir. Juliane attend vos appels au 0826 300 300.
- Et Paul Christophe est avec nous, un député PS de la Drôme. Monsieur le député, merci d'avoir accepté notre invitation et belle année à vous.
- Philippe Bilger, vous qui appréciez Rotaillot.
- Ça n'est pas un tournant dans cet avertissement verbal du préfet du barin.
- C'est une, j'allais dire, une démarche de bon sens et qui va être générale.
- Généraliser qu'un préfet avertisse des parents qu'ils ont à s'occuper de leurs enfants et qu'ils ne peuvent pas les laisser traîner dans la rue à des heures indues, ça me paraît évident.
- Autant j'étais hostile à pénaliser des parents parce que dans la fratrie, il y avait tel ou tel qui avait été condamné parce que l'éducation est une tâche difficile.
- Qui n'appelle pas forcément des résultats merveilleux.
- Autant il me semble que si on généralisait cette pratique du préfet du barin, on pourrait alors, à partir d'un avertissement verbal donné à certains parents, aller plus loin si les mineurs en question continuaient à troubler l'ordre public.
- René Chiche.
- Eh bien, en ce qui me concerne, je ne suis absolument pas d'accord avec cette mesure préconisée par le préfet qui m'a surpris.
- Parce que, excusez-moi, moi...
- Pour moi, les parents sont certes responsables, mais ils sont responsables d'abord de l'éducation, n'est-ce pas, de leurs enfants.
- Mais selon moi, les parents ne sont pas responsables des actes d'un enfant, comprenez ? Pour avoir des familles de tous les niveaux, qu'on éduque plus ou moins bien, mais les parents ne sont pas responsables des actes délinquants de leurs enfants.
- Mais non, mais non, je suis...
- Ils traînent à 23h, mais M. Chiche, quand vous avez 12 ans, qu'est-ce que vous faites dans les rues à 23h ? Mais non, mais non, mais attendez...
- Les parents, ils font quoi ? Mais comme ça démarre mal ! Mais non, parce que mon opinion est justement un peu différente de la DOPS, ça.
- Mais non, mais excusez-moi, les...
Transcription générée par IA