Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Je pense qu'il faut taper très fort.
- Et donc j'ai décidé quelque chose de tout à fait original, que personne n'a fait depuis plus de 50 ans dans notre pays.
- On va mettre les 100 plus gros narcotrafiquants, les mettre dans une prison.
- Écoutez, c'est intéressant.
- C'est vrai qu'on peut se dire que ça ressemble à une opération de communication.
- D'abord, il va falloir les choisir. Je ne sais pas lesquels on va choisir.
- On sait très bien que la plupart des narcotrafiquants, ils sont sous nos yeux.
- Donc nous allons prendre d'abord une prison française.
- On va la vider des personnes qui y sont.
- Et on y mettra, puisqu'on l'aura totalement isolée, totalement sécurisée, avec des agents pénitentiaires particulièrement formés.
- À partir du moment où vous les mettez dans une même prison, il y a plusieurs problèmes.
- Soit il y a un abin de sang dans la prison.
- La deuxième solution, il profite de cette promiscuité, du fait d'être tous ensemble, pour former peut-être le plus grand cartel de demain.
- Gérald Darmanin veut frapper fort contre le trafic de drogue.
- Il entend vider les prisons pour isoler les 100 plus gros narcotrafiquants.
- Les gardes des Sceaux entendent mettre en place une prison haute sécurité.
- Dès l'été prochain.
- Alors parlons vrai, est-ce une mesure faisable à aussi court terme quand on connaît les délais de construction d'une prison ? Et à cette question, peut-on réellement sécuriser une prison réservée aux 100 plus gros narcotrafiquants ? Vous dites oui à 56%.
- Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Et notre invité pour en parler, Wilfried Fonck, qui est avec nous, secrétaire national du syndicat pénitentiaire UFAP-UNSA.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonsoir, Philippe Bilger.
- Contrairement à certaines des interventions qu'on vient d'entendre, je vais être résolument optimiste.
- D'abord, parce que remarquablement questionné hier soir par Darius Rochemin, le garde des Sceaux a continué dans cette veine que j'aime beaucoup par rapport au prédécesseur d'un pragmatisme intelligent.
- Et sur le problème qui intéresse légitimement Sud Radio, je crois que c'est tout à fait faisable.
- Il a expliqué comment il va faire.
- Il va dégager...
- Il va dégager une prison.
- Il a le choix entre deux.
- Il n'a pas encore résolu laquelle il choisira.
- Il fera en sorte qu'elle ressemble à ces quartiers qui ont permis, en prison du moins, de rendre le terrorisme inoffensif.
- Ça sera prêt pour le mois de juin.
- Je n'ai aucune raison de douter de la faisabilité en plus d'une excellente idée.
- Françoise de Gouin.
- Moi, je suis d'accord.
- Je ne suis pas une adepte de Gérald Darmanin, mais...
- Je ne suis pas une spécialiste non plus des prisons et du narcotrafic, mais il me semble quand même que...
- Je n'aime pas...
- Je manie le concept de bon sens avec beaucoup, comment dirais-je, de précautions.
- Il me semble qu'en tout cas, sur le papier, ça m'a l'air, à condition, bien sûr, que les personnels, mais...
Transcription générée par IA