Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Alors comprenons-nous bien, nous sommes non pas dans une concertation, nous sommes dans une négociation.
- On est pour l'instant dans une phase où c'est difficile de dire ce qu'il en sera au final, mais en tout cas, il y a la volonté exprimée de part et d'autre d'aboutir à un accord.
- Je continue à avoir l'espoir qu'il n'ait pas la bêtise d'aller au bout de cette démarche, qu'il ne détruise pas le front que nous avons constitué.
- La gauche du tout-ou-rien, c'est aujourd'hui la gauche du rien.
- Je parle au nom de millions de gens qui ne veulent pas participer à cette mascarade.
- On peut effectivement s'ébrouer chaque matin et s'agiter en expliquant qu'il faudrait que le président démissionne.
- Enfin, le président n'a pas démissionné.
- Jean-Luc Mélenchon menace de présenter des candidats aux prochaines législatives contre tout socialiste qui ne vaudraient pas la motion de censure.
- En tout cas, les menaces sont tombées, Philippe.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce que l'EPS joue perdant, quelle que soit sa position, qu'il censure ou pas, ou qu'il censure à moitié et l'autre moitié ne censurera pas, ce qui ferait peut-être imploser le groupe ? Et à cette question censure, l'EPS va-t-il se soumettre à la France insoumise ? Vous dites oui à 75%.
- Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
- Et avec nous, Nicolas Corato, président fondateur du Singtong Place de la République.
- Merci d'être avec nous, cher Nicolas Corato.
- Philippe Bilger.
- Bonsoir.
- Alors, vous avez la gentillesse...
- ...de me questionner sur un sujet où je ne suis pas d'un agrégé S-socialisme.
- S-coche ? Non, mais parce que c'est vrai que j'ai parfois le sentiment, quand il faut parler d'une famille politique que j'estime, avec laquelle je ne suis pas d'un accord, que, évidemment, je n'ai pas les tenants et les aboutissants de ceux qui connaissent parfaitement les coulisses du socialisme et de la gauche.
- Mais moi, j'avais, encore une fois, une naïveté hier.
- J'entends, de mon point de vue, un bon discours de politique générale à la Bayrou, avec ses limites mais ses forces.
- Il donne des gages au Parti socialiste, avec cette conférence qu'il n'a pas appelée sociale, mais qui, en réalité, l'est.
- C'est un conclave.
- Et il donne, comme l'a très bien dit Françoise, des gages au Rassemblement national, mais il l'a toujours pensé.
- La Banque de la démocratie est la proportionnelle.
- Et, bêtement, j'imaginais qu'à partir de cela, il y aurait presque naturellement une volonté d'apaisement, que le PS serait convaincu de ne pas voter la censure parce qu'on lui avait donné quelque chose d'essentiel et le Rassemblement national, de toute manière, n'allait pas la voter.
- Mais, apparemment, tout ce que je pensais, dans ma naïveté, semble battu en brèche.
- Oui, parce que rien, les conditions ne sont pas réunies sur cette conférence sociale.
- Il est tout à fait normal que le PS et le Parti socialiste, dans les négociations, n'acceptent pas.
- Ils ont passé des semaines à...
Transcription générée par IA