Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Monsieur le Premier ministre, les raisons de vous censurer aujourd'hui sont nombreuses.
- Mais certains dans cet hémicycle, élus pourtant pour en finir avec le macronisme, s'apprêtent aujourd'hui à sauver votre gouvernement.
- Voici le résultat du scrutin.
- Majorité requise pour l'adoption de la motion de censure sur la majorité absolue des membres composant l'Assemblée 288 pour l'adoption 131.
- La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée.
- De fait, ça n'est pas la fin du nouveau Front populaire puisqu'il y a trois forces politiques partie prenante de cet accord en juin dernier qui votent aujourd'hui la censure déposée par les Insoumis.
- Le Parti Socialiste qui avec ce geste politique aujourd'hui se sont exclus du nouveau Front populaire et de ses engagements.
- La France Insoumise est vente debout contre le PS après sa décision de ne pas voter la motion de censure contre le gouvernement Bayrou.
- Les socialistes s'excluent de facto.
- Du nouveau Front populaire, estiment les Insoumis.
- Alors parlons vrai, pour vous les socialistes font-ils encore partie du nouveau Front populaire ? Et la question du jour, le NFP a-t-il encore une raison d'être sans le Parti Socialiste ? Vous dites non à 75%, vous voulez réagir ? Vous êtes d'accord ou pas ? On vous attend au 0826 300 300.
- Et Nathalie Oziole est avec nous, députée de la France Insoumise de l'Hérault.
- Bienvenue sur ce radio, merci, bonjour.
- Que j'éprouve...
- Une satisfaction intellectuelle et même politique à l'idée que le discours d'Olivier Faure hier marque d'une certaine manière, je l'ai dit tout à l'heure, la scission entre les socialistes et le nouveau Front populaire n'a pas une importance considérable.
- Mais c'est pour ça que je suis très heureux d'entendre tout à l'heure, Madame la députée, je vais du côté de la gauche.
- Je suis curieux de connaître son avis parce que j'allais dire, au fond, cette scission, est-ce qu'elle n'est pas d'une certaine manière bienfaisante pour la gauche et l'extrême-gauche elle-même ? Est-ce qu'au fond, il n'y avait pas trop de divergences, trop de différences entre le Parti Socialiste et le reste des forces de gauche pour que l'union ne soit pas, en définitive, un pur simulacre ? Est-ce qu'au fond, ça n'est pas...
- Est-ce qu'au fond, ça n'est pas...
- Est-ce qu'au fond, ça n'est pas bien ce qui s'est passé ? Nicolas Corato.
- Ah ! Est-ce que ce qui s'est passé n'est pas une clarification ? Puisque le mot était à la mode il y a quelques mois, notamment du côté de l'Élysée.
- Peut-être...
- Ce qu'on peut voir, quand même, c'est qu'il faut revenir à l'origine du nouveau Front populaire et le prendre du côté des électeurs.
- Le nouveau Front populaire, il n'est pas né pour gérer des logiques d'appareil, des logiques de concurrence entre partis politiques.
- Non.
- Le nouveau Front populaire, il vient d'une aspiration du peuple de gauche à faire barrage à l'arrivée du Front national, du Rassemblement national au...
Transcription générée par IA