Retranscription des premières minutes du podcast :
- Trois priorités. La première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
- Alors, que s'est-il passé à Mâcon ce week-end ? Ce qui s'est passé, c'est que vers 23h dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe de jeunes a mis le feu à différents bâtiments publics.
- Des grosses détonations et des feux d'artifice. Je pense des tirs de mortier, des choses comme ça. Ça fait peur.
- Ils s'en sont pris à des bâtiments publics, mais aussi à des véhicules, je crois.
- Tout à fait. Il y a 7 véhicules de brûlés, dont certains sont faits par le centre Leclerc, qui sont à la disposition des gens qui n'ont pas de véhicules.
- Donc c'est encore plus stupide.
- C'est terrible ce qui arrive. On n'y supporte plus.
- Là, aujourd'hui, si vous voulez, c'est un véritable fléau. On le voit dans toutes nos villes. On le voit même maintenant dans les campagnes.
- Et on a des moyens traditionnels qui ne sont plus adaptés.
- Ils se vantent de quoi ? Non, c'est inadmissible. Moi, je suis révolté.
- Et donc, après ce refus d'un local municipal, des émeutes ont éclaté ce week-end à Mâcon.
- Plus d'un million d'euros de dégâts.
- Pour l'instant, selon le maire, il réclame l'application des lois antiterroristes aux narcotrafiques.
- Alors, parlons vrai. Peut-on mettre sur le même pied terrorisme et narcotrafique ? Et comme le demande le maire de Mâcon, faut-il appliquer les lois contre le terrorisme aux narcotrafiquants ? Vous dites encore et toujours oui à 94%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Étienne Blan est avec nous, sénateur LR du Rhône et rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur le narcotrafique.
- Merci, monsieur le sénateur. Et bonjour. Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Merci à vous.
- Philippe Bilger.
- On veut toujours changer la législation. Est-ce que cette fois-ci, vous pensez que ce serait intéressant ? Alors, justement, ma chère Cécile, si joliment habillée, puisque je fais référence à la pièce tout à l'heure relativement libertine, je ne suis pas totalement d'accord avec monsieur le sénateur et à l'analyse que vous venez de faire.
- Parce qu'au fond, je me demande si en permanence...
- Je suis confrontée à des blocs de délinquance qui n'ont rien de nouveau, qui s'amplifient, qui s'aggravent.
- On ne cherche pas le salut, d'une certaine manière, dans la fuite de changements, d'adaptations.
- Et la nouvelle mode, c'est de réclamer à chaque fois un nouveau parquet national.
- En ce qui me concerne, mais je le dis très très modestement, je pense qu'à l'heure actuelle, on a tous les outils pour réclamer un nouveau parquet national.
- On a tous les outils pour lutter contre le narcotrafic à partir du moment où celui-ci, à mon sens, n'a pas grand-chose à voir avec le terrorisme, notamment sur le plan de l'intention directement mortelle, et qu'au fond, il faudrait peut-être, plutôt que de chercher en permanence de nouveaux outils de répression, se servir absolument et pleinement de ceux dont on dispose aujourd'hui.
- Ça veut dire...
Transcription générée par IA