Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
- Faut faire des économies hier, faut limiter les dépenses.
- Je vous propose de supprimer les avantages des anciens présidents de la république et des anciens premiers ministres.
- Vous avez une idée du pognon qui fout le camp dans les banquets, les pales, la décoration, le mobilier ? Je vous propose donc une diminution des crédits de...
- Allez, dites un chiffre.
- 2 millions...
- Combien ? C'est l'histoire de 425 athlètes français en colère dans une tribune publiée aujourd'hui dans les colonnes de l'équipe.
- S'indigne de la baisse de près d'un tiers du budget du gouvernement pour les sports en 2025.
- Pognon, pognon, pognon, pognon, pognon, j'entends parler que de ça tous les jours.
- Et quand on va rester au final, on se dit, est-ce que tout ça va servir à quelque chose en fait ? Aujourd'hui, les crédits du sport ne pèsent que 0,2% du budget total de l'État.
- C'est honteux ! La foire d'empoigne des économies est ouverte, donc Emmanuel Macron qui s'oppose au gouvernement sur les coups de rabot envers le sport.
- Les sénateurs qui s'attaquent aux voitures, aux collaborateurs et des anciens.
- Un président et des premiers ministres.
- Alors parlons vrai, est-ce que parler de ces deux sujets permet d'évincer du débat les vraies sources d'économies qui pourraient être faites ? Et à cette question, où feriez-vous des économies en priorité ? Vous dites à 1% le sport, à 57% les anciens présidents et premiers ministres, à 37% les deux et à 5% aucun des deux.
- Vous voulez réagir, vous avez des pistes d'économies.
- Venez nous les donner au 0826 300 300.
- Et Thierry Braillard est avec nous, ancien secrétaire d'État au sport et président de la Fondation.
- Fondation Sport français, merci d'avoir accepté notre invitation, monsieur le ministre.
- Merci à vous.
- Thierry Braillard, Philippe Bilger, pardon.
- Vous n'avez pas de micro, ça y est, vous avez un micro.
- Vous étiez puni.
- Je pense tout de même, et je rejoins je crois beaucoup de politiques, qu'on pourrait accepter l'idée que ça n'est pas grave d'avoir moins d'État si on a mieux d'État.
- Première observation.
- Deuxième observation, j'ai cru comprendre dans la question de Sud Radio, qu'on a le droit de cumuler une double réponse positive.
- Absolument, ou une double négative.
- En ce qui concerne les sports, bien sûr sous réserve de l'appréciation de monsieur le ministre, et des contraintes budgétaires, il est évident qu'on devrait augmenter le budget des sports.
- Troisième élément, à propos de ce qu'a décidé le Sénat, j'ai été très critiqué parce que, tout en ayant conscience de ma démarche, je pense qu'il n'est pas choquant d'annuler des avantages, des privilèges liés à la fonction de président et de premier ministre, d'autant plus que pour certains, sa date et discrétion, contre laquelle je n'ai rigoureusement rien, continuent à en bénéficier.
- Alors on me répond, c'était des grandes personnalités, notre vie politique.
- On peut en discuter.
- Mais vous voyez, donc je suis partisan.
- J'approuve...
Transcription générée par IA