Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- C'est un gamin de 14 ans avec un décalage de l'âge.
- Je veux entrevoir, c'était comme un miracle.
- Ce drama à Paris avec la mort d'Elias, 14 ans.
- L'adolescent était à poignarder vendredi soir par deux jeunes qui tentaient de lui voler son téléphone portable.
- Si je m'émisce, mais le patrie n'est qu'en flèche.
- Mais le patrie n'est qu'en flèche.
- Si tu veux pas qu'il glisse.
- Le ministre de l'Intérieur s'est dit horrifié par cette violence gratuite et cible en particulier un profond sentiment d'impunité et une culture de l'excuse.
- Elias, 14 ans, est mort poignardé vendredi à Paris après avoir refusé de donner son portable aux agresseurs.
- Deux mineurs de 16 et 17 ans, déjà connus de la justice, ont été mis en garde à vue.
- Ils étaient sous interdiction d'entrer en contact l'un avec l'autre.
- Alors parlons vrai, faut-il revoir de fond en comble la justice des mineurs ? Et à cette question, êtes-vous scandalisé par la répétition de l'angélisme et de la culture de l'excuse ? Vous dites oui.
- 98% voulaient réagir.
- Le 0826-300-300.
- Philippe Bilger, des drames qui se succèdent et il ne se passera rien ? Absolument.
- Alors, pour répondre à la question, monsieur Dradio, je crois qu'en effet, il faudrait déjà abolir la loi 2021 qui ne me paraît pas pertinente dans la césure qu'elle accomplit entre la déclaration de culpabilité et la sanction.
- D'autre part, je ne suis pas persuadé qu'il y ait encore aujourd'hui tellement je suis pour la suppression de l'excuse de minorité comme règle.
- Deuxième élément, il me semble que la culture de l'impunité, l'angélisme, ne sont pas vraiment en cause dans cette tragédie.
- Mais le fait, on le constate, que les décisions concernant les deux mineurs mis en cause qui avaient des antécédents n'ont jamais été appliquées.
- En réalité, c'est le problème de l'exécution des mesures et peut-être du laxisme de tel ou tel magistrat.
- Mais on n'en sait rien, c'est plutôt là que se pose en permanence le problème.
- Oui, sur l'application, bien sûr.
- C'est-à-dire qu'en réalité, si j'ai bien compris le cœur de l'affaire, les deux jeunes agresseurs n'auraient jamais dû pouvoir être en mesure d'agresser parce qu'ils avaient des comparutions déjà.
- Donc ça, c'est le premier point.
- Sur l'excuse de minorité, je vais vite.
- Mais vous savez très bien, Philippe, qu'en réalité, elle n'est plus du tout quasiment pas appliquée, cette excuse de minorité.
- Elle existe dans les textes, mais dans les faits, on l'applique moins que prévu.
- Je l'ai toujours vue, c'est la moitié de la peine.
- Après, moi, je ne suis pas sur la culture de l'excuse et l'angélisme.
- Je dis aussi que comment est-ce qu'on soigne à la racine ce problème-là, ces dérives-là ? Vous savez, un budget, c'est aussi la politique d'un pays.
- Quand vous enlevez tous les budgets sur les quartiers, quand vous n'augmentez pas le budget de la justice, quand vous laissez...
- la pénitentiaire dans cet état-là, quand...
Transcription générée par IA