Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Ils sont là, ils sont dans les campagnes, dans les villes.
- Dès l'instant que vous avez le sentiment d'une submersion de votre parti, ils sont sur les réseaux sociaux.
- de ne plus reconnaître votre pays, de ne plus reconnaître les modes de vie ou la culture, dès cet instant-là, vous avez rejet.
- Submersion migratoire, ce sont exactement les mots que, par exemple, M. Zemmour utilisait pendant l'élection présidentielle.
- Des zones entières de mon pays, la France, sont livrées à la submersion migratoire.
- Il n'y a pas de submersion migratoire en France.
- Nous sommes d'ailleurs un des pays d'Europe de l'Ouest avec le plus faible taux d'accueil de personnes exilées.
- François Bayrou a évoqué hier un sentiment de submersion migratoire, ces mots qui divisent jusqu'au sein du bloc central.
- Je n'aurais jamais tenu ces propos, il me gêne, c'est ce qu'a dit la présidente de l'Assemblée nationale.
- Yel.
- Brown-Pivet.
- Alors parlons vrai, est-ce que ces propos ne sont pas une redite de ceux de Valéry Giscard d'Estaing qui, en 1991, dans les colonnes du Figaro magazine, avait parlé d'invasion migratoire ? Et à cette question, avez-vous un sentiment de submersion migratoire ? Vous dites oui à 91%, vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité, Jean-Paul Gourevitch, est avec nous.
- Consultant international sur l'Afrique et la migration et auteur d'une monographie sur le coût de l'immigration pour contribuables associés en 2023.
- Merci d'avoir accepté.
- Notre invitation, Philippe Béligère.
- Le procès fait à François Bayrou est totalement injuste.
- Quand on écoute bien ce qu'il a dit, quand on appréhende le contexte, il se contente de dire que les gens peuvent avoir, j'insiste, le sentiment de submersion migratoire.
- Il ne prend pas à son compte.
- Il indique que beaucoup de gens, voyant l'état de la France aujourd'hui, peuvent avoir ce sentiment.
- Et il ajoute quelque chose de fondamental.
- Il dit...
- Qui vient chez nous ne pose pas de problème.
- Mais lorsqu'il y en a beaucoup, il y a une exigence de proportionnalité.
- Si elle n'est pas respectée, c'est une catastrophe.
- Et deuxième élément, je termine là-dessus.
- On cherche à comparer avec le sentiment d'insécurité dont avait parlé Dupond-Moretti.
- Il y a une énorme différence.
- De mon point de vue, il n'y a pas encore de subversion migratoire.
- Il y a une grave menace.
- Tandis que l'insécurité, à l'époque, elle était trop réelle.
- Elle était dramatique.
- Vous vouliez dire de submersion migratoire.
- Est-ce que vous avez dit de subversion migratoire ? Non, je ne parlais pas de vous.
- Je ne savais pas que j'étais subversif, Pierre-Yves Martin.
- Pour réagir sur vos propos, Philippe.
- En fait, la question...
- Je n'ai pas vu l'interview hier.
- Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui, François Bayrou s'est justifié à l'Assemblée nationale en disant qu'il évoquait la situation de Mayotte.
- Et je trouve que c'est important de savoir.
- C'est-à-dire réellement ce qui a été dit par rapport à quel sujet ? Est-ce qu'il a évoqué le...
Transcription générée par IA