Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix sud radio, le grand débat du jour.
- Il faut que nous ayons légiféré sur la fin de vie et sur une aide active à mourir avant la fin du quinquennat.
- La majorité est très fière de pouvoir porter ce texte.
- La légalisation de l'euthanasie poserait des tas de problèmes, moi j'y suis très opposé.
- Il faut pouvoir y accéder sur notre territoire.
- Le suicide assisté.
- Là Emmanuel Macron a fait un choix de mots particulièrement précis.
- Tous les pays qui ont légalisé l'euthanasie ont connu des dérives.
- C'est une question d'égalité aussi, puisque certains d'entre eux vont en Suisse, vont en Belgique pour recourir à une aide active à mourir.
- Ça va faire parler parce que la société est divisée selon les convictions de chacun, mais en tout cas c'est une évolution majeure.
- Et plus de 200 socialistes et macronistes ont exhorté François Bayrou à opposer l'aide à mourir à ne pas scinder le texte, jugeant que dissocier les soins palliatifs de l'aide médicalisée active à mourir serait une erreur.
- Alors parlons vrai, seriez-vous partisan d'une loi ou d'un référendum sur ce sujet ? Et à cette question, faut-il légaliser le suicide ? L'euthanasie et le suicide assistés ? Je me suis trompé de sondage tout à l'heure.
- Vous dites non à 66%. Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
- Notre invité aujourd'hui pour en parler, Jonathan Andoni, est avec nous.
- Bonsoir, merci d'être avec nous.
- Vous êtes président de l'association pour le droit à mourir dans la dignité, auteur de « Mourir dans la dignité », plaidoyer pour la dernière des libertés aux éditions du Cherche Midi.
- Philippe Bilger.
- Pardon pour ce ponci, c'est un sujet infiniment délicat.
- C'est un sujet sur lequel j'aimerais moi-même penser délicatement, si j'ose dire.
- D'abord, je trouve que la distinction qu'a proposé le Premier ministre est très pertinente entre le palliatif et ensuite l'aide à mourir.
- Parce qu'on peut espérer que, par exemple, ceux qui voteront en faveur des soins palliatifs y trouveront matière à réflexion pour se dissuader de vouloir disparaître.
- Deuxième élément, je crains les dérives de ce droit à mourir s'il était voté.
- Troisième élément, et là c'est strictement personnel, je n'aime pas cette idée que l'État, même prétendu non pour notre bien, va nous déposséder, non pas du droit de vivre, mais de notre liberté de mourir.
- Je préfère gérer seul.
- Un moment terrifiant de l'affinitude, plutôt que de compter sur une loi qui me permettra peut-être d'oublier que la vie jusqu'au bout, tel que soit son état, est de la vie.
- Françoise de Gouin.
- Moi, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, Philippe Bilger.
- Je pense que vraiment, je ne parle pas du tout que c'est l'État qui se mêle du droit à mourir.
- Je pense que c'est l'État qui donne les moyens légaux, à un moment donné, à un médecin, de permettre de cesser toute souffrance.
- Je pense à la mère, par exemple, de Louis.
- Nel Jospin, dont on...
Transcription générée par IA