Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- François, tu veux un chocolat chaud ou froid ? Euh, tiède maman.
- La présence des illégaux, nos compatriotes de Mayotte ne le supportent pas.
- Lorsque vous faites une restriction du droit de sol à Mayotte, c'est toute la République que vous mettez en danger.
- Excusez-moi.
- J'étais sur mon île avec la population qui n'a plus de toit, plus à manger, plus de service public, avec rien ! Excusez-moi.
- Mais personne ne dit ça.
- Je veux bien vous embrasser.
- La mettre la vie.
- Je n'accepte pas que vous riez.
- Et l'Assemblée nationale durcit le ton sur le droit du sol à Mayotte.
- Il faudra trois ans de résidence des parents pour avoir la nationalité française.
- Gérald Darmanin souhaite aller plus loin au niveau national, via un référendum ou à la présidentielle.
- François Bayrou prône un débat plus large et sur ce qu'est être français.
- Alors parlons vrai.
- A-t-on mis le problème sous le tapis depuis la commission Marcellon à la fin des années 80 ? Et à cette question, nationalité, faut-il durcir le droit du sol sur l'ensemble du territoire ? Vous dites oui à 96%.
- Vous voulez réagir ? Les vrais voix attendent vos appels au 0826 300 300.
- Et notre invité, Anne de Grasse, avocate spécialisée en droit de la nationalité.
- De la nationalité, oui, c'est exactement ça.
- Maître, bienvenue.
- Merci d'être avec nous.
- Philippe Bilger.
- Alors, bien sûr, je suis totalement d'accord avec ce qui est prévu pour Mayotte.
- Je serai également partisan d'Europe.
- Rendre plus sévère le droit du sol ailleurs qu'à Mayotte, puisque en définitive, on n'ira pas jusqu'à substituer le droit du sang au droit du sol.
- Et comment dire ? Et pourtant, c'est fondamental de le durcir.
- Il y a tant de jeunes qui deviennent automatiquement français sans avoir le cœur ni l'esprit français.
- Et c'est un grand drame.
- Et si j'ai droit à un peu d'ironie pour terminer.
- Ce qui montre que je n'ai pas tort, c'est qu'on a entendu à nouveau Elisabeth Borne jouer contre son propre camp en critiquant, bien sûr, la proposition de Gérald Darmanin pour Mayotte.
- Elle l'a fait sur RTL.
- Donc, elle a l'habitude.
- Elle critique Attal pour ce qu'il a fait de bien.
- Elle critique Retailleau sur le foulard pour ce qu'il a fait de bien.
- Et Darmanin, décidément, on se demande pourquoi.
- Voilà, elle est là.
- Alors, moi, ce qui me gêne un peu dans ce sujet, c'est qu'on a l'impression que le droit du sol, c'est quelque chose d'automatique.
- Ce n'est pas le cas du tout.
- C'est un droit qui est quand même déjà très encadré et qui est conditionné.
- On n'a pas le droit du sol automatique.
- C'est encadré, c'est conditionné.
- Donc, c'est, à mon avis, un faux débat quand même.
- Ce n'est pas parce qu'on est en France que ce droit du sol...
- D'ailleurs, ce droit du sol, c'est quelque chose qui n'existe pas...
- Vraiment, parce que ce n'est pas dans...
Transcription générée par IA