Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Louise a disparu vendredi après-midi à la sortie de son collège.
- Son corps a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi.
- Des amis de ma fille, à 2h du matin, ils traînaient dans l'épinay pour la rechercher.
- Une enquête pour meurtre sur mineurs est ouverte.
- La violence s'invite encore une fois dans un match de foot amateur.
- Avec une violente agression à l'arme blanche, c'était hier après-midi à Damary-les-Lys en Seine-et-Marne.
- C'est alors qu'un groupe de jeunes de Damary-les-Lys arrive avec des bâtons, des battes de baseball.
- Tout se passait bien jusqu'à la mi-temps quand un groupe armé s'en est pris aux joueurs de mots.
- Un des joueurs se fait agresser et se défend en assénant un coup de couteau.
- On va revenir sur Louise, 11 ans, poignardée à mort, Philippe.
- Oui, à Seine-et-Marne.
- Et on se rappelle aussi qu'il y a eu une rixe, il n'y a pas d'autre mot, entre deux équipes de football avec un coup de couteau qui a été mis, le jeune qui a pris le coup de couteau justement.
- Son pronostic vital.
- Il est engagé.
- Et est-ce que vous avez peur dans votre vie de tous les jours ? Vous et long jumeau Damary-les-Lys, faut-il avoir peur pour nos enfants ? Venez nous donner votre avis.
- Pardon, 0826 300 300.
- Philippe Bilger.
- Alors, je n'ai pas peur dans ma vie quotidienne parce que je pense que malgré ce qu'on dit, Paris est plus sûre que ces localités que vous venez d'évoquer.
- Ce qu'il y a de dramatique, c'est évidemment la présence de plus en plus fréquente d'un couteau, dans les poches de tel ou tel, sans qu'on puisse évidemment deviner si ce couteau est utilitaire ou destiné à des fins délictuelles ou criminelles.
- Je comprends que des gens aient peur.
- Moi, j'ai le sentiment de vivre dans un espace relativement tranquille.
- Je ne suis pas obsédé par ma propre sécurité, mais parce que je me ressens profondément privilégié là où je suis.
- Mais je comprends totalement les citoyens.
- Les citoyens, comme probablement des habitants de ces villes-là, qui ont peur.
- Qui ont peur.
- Alors, je ne sais pas si on sait que c'est un couteau ou pas.
- On sait que c'est quelque chose de transcendant.
- Pour l'instant, je ne suis pas sûre qu'on sache ce que c'est.
- Oui, après, moi, je comprends tout à fait ce sentiment-là.
- Après, la réalité des chiffres, elle n'est pas celle-là.
- Elle n'est pas, nous ne sommes pas.
- Et c'est vrai que quand Éric Dupond-Moretti a dit cela, il s'est fait hacher menu.
- Mais il avait tout à fait raison de dire que la France n'est pas un coupe-gorge.
- C'est malgré la puissance vraiment des drames, quels qu'ils soient, de l'agression à la mort.
- Voilà.
- La réalité, si vous voulez, dans un pays de 67 millions d'habitants, la France n'est pas New York.
- Ce n'est pas les rues de Chicago dans les années 30.
- Voilà,...
Transcription générée par IA