Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Le vendredi 24 janvier à Paris, Elias, 14 ans, sort de son entraînement de foot.
- Deux adolescents tentent alors de lui voler son téléphone et le tuent d'un coup de couteau.
- Les deux suspects en cette affaire sont des mineurs âgés de 17 et 16 ans.
- Il faut sanctionner plus tôt, plus vite.
- Ne pas attendre que la situation s'aggrave pour sanctionner.
- Il y a une forme d'impunité qui s'est installée.
- Il faut remettre l'encadrement de type militaire pour les mineurs délinquants.
- Un projet de loi qui sera présenté permettra de sanctionner les parents de jeunes délinquants.
- Pour les mineurs, la primauté de l'éducatif reste sur le répressif.
- Arrêtons à chaque fait divers de ramener un coup politique.
- On a réformé la justice des mineurs il y a moins de deux ans.
- Laissons le temps à chaque réforme de faire leur effet avant de vouloir tout de suite relégiférer dessus.
- Et l'Assemblée nationale qui examine une proposition de loi de Gabriel Attal sur la justice des mineurs, l'ancien Premier ministre veut donc remettre en cause l'excuse de minorité dans les cas graves et créer une comparution immédiate pour les jeunes délinquants.
- Alors parlons vrai, est-ce que la justice des mineurs est armée pour lutter contre l'hyper-violence de certains jeunes ? Et à cette question, selon la gravité des crimes, doit-on juger les mineurs comme les majeurs ? Vous dites oui à 92%.
- Vous voulez témoigner au délai Vraie Voix, attendre vos appels au 0826 300 300.
- C'est une vraie question Philippe Bilger.
- Oui.
- La violence des jeunes ressemble malheureusement à celle des plus âgés.
- Qu'est-ce qu'ils font en pensée ? Ils sont de plus en plus violents et de plus en plus précocement.
- Mais la question posée par Sud Radio fait une synthèse rapide des mesures que propose Gabriel Attal qui en réalité ne propose pas tout le temps de juger les mineurs comme des majeurs.
- Et je pense que ce qu'il propose est très pertinent.
- Sur le plan répressif, ça ne veut pas dire que l'éducatif qui a pris jusqu'à aujourd'hui une place trop importante alors que, pardon pour la banalité, les mineurs d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec ceux de 1945, l'éducatif doit demeurer, mais à sa place, alors que par ailleurs, le répressif avec ses modifications peut avoir une importance décisive.
- J'ajoute que...
- La loi 2021, pour répondre à l'intervention qui a terminé la présentation, la loi 2021, on savait d'emblée qu'elle était mauvaise.
- Et pourtant, elle a été votée.
- François Puponni, tiens, l'élu local, vous l'avez constaté, pardon, vous, à Sarcelles ? Non mais, que les jeunes d'aujourd'hui soient plus les mêmes de 40 que 45, ça c'est évident.
- Que la philosophie de l'ordre des...
- Pourtant, il y a des jeunes gens qui disent le contraire.
- Ici, autour de cette table, il y a beaucoup de gens qui...
- Sincèrement, on les a vus évoluer.
- Grands qui nous prennent en disant, ceux qui arrivent,...
Transcription générée par IA