Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- On va parler de l'affaire Bétarame. Que savait le Premier ministre ? Je n'ai jamais été informé. Jamais. Je peux vous assurer que tout est faux.
- Si on fait le procès de François Bayrou, ça sera le procès de toute la population locale.
- Tout le monde savait. Tout le monde. Tout le monde savait que Bétarame, il y avait des violences.
- C'est d'ailleurs ce qui faisait l'ADN de cet établissement.
- Si je ne savais pas, d'autres savaient. Le ministre de la Justice, c'était Elisabeth Guigou.
- Qui était le ministre de l'Éducation nationale ? C'était Claude Allègre.
- Qui était la ministre chargée de l'enseignement scolaire ? C'était Ségolène Royal.
- Et donc, qui savait quoi ? Qui faisait quoi sur les violences de Bétarame après la défense de François Bayrou ? On passe à l'attaque en accusant les ministres du gouvernement Jospin d'avoir été informés des abus dans l'établissement catholique Béarnais. Des députés, aujourd'hui, réclament une commission d'enquête sur ce dossier.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que cette affaire pourrait avoir des conséquences lourdes sur la politique française ? Faut-il demander des comptes à toutes les personnes informées des violences sexuelles dans l'institution Notre-Dame de Bétarame ? Vous dites oui à 97%. Vous voulez réagir ? Vous avez été élève à Notre-Dame de Bétarame ? Venez témoigner au 0826 300 300.
- Et notre invité pour en parler, Daniel Simonnet, est avec nous.
- Député apparenté, écologiste et social de Paris, co-signateur d'une proposition de résolution sur la création d'une commission d'enquête à propos des violences.
- Donc, à Notre-Dame de Bétarame. Merci d'avoir accepté notre invitation, Mme la députée.
- Philippe Bilger.
- Alors, sous réserve de ce qu'on va probablement encore apprendre dans les prochains jours, parce que Mediapart utilise sa méthode préférée, c'est-à-dire d'isquier du venin.
- Le seuil de l'âge.
- Du venin, absolument, par des comptes-goûts très perfides.
- Moi, j'ai toujours eu tendance, et je continue à défendre la position du Premier ministre, tout simplement parce que, psychologiquement et juridiquement, il me semble que son point de vue était pertinent et convaincant.
- Deuxième élément, il en a eu assez d'avoir une défense défaitiste, et il s'est rebiffé en mettant en cause le gouvernement de gauche qui avait lui-même eu des alertes judiciaires dont, apparemment, on n'a pas tiré toutes les conséquences.
- Et c'est une stratégie classique.
- Troisième élément, et là je finis, c'est le fait que, tout de même, on devrait s'interroger sur les rapports du judiciaire avec le politique, quels qu'ils soient.
- J'ai l'impression que, lorsqu'on est confronté à des événements très graves comme ceux de Bétarame, il n'y a jamais, véritablement, d'efficacité et de mise en cause aussi rapide que la situation l'exigerait.
- Françoise de Gouin.
- Oui, alors...
- Là où il est lamentable, et je crois savoir qu'en haut lieu, en haut lieu, en tout cas, on est très agacé par la défense de Bayrou hier, parce que dire, en gros, c'est pas moi, c'est les autres, c'est complètement débile, d'ailleurs,...
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