Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- L'âge de retraite de départ, que vous dit le Premier ministre ? La question, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
- Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
- Oh là là, qui suis-je là ? Il y a un vendredi vol ? Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, c'est pas possible, j'ai commencé à 16 ans, donc...
- Pas content ! Pas content ! Pas content ! Je sens que je vais craquer.
- Et moi, je sens que je vais devenir fou ! Et le déficit du système de retraite devrait atteindre, donc, entre 14 et 15 milliards d'euros d'ici 10 ans, selon la Cour des comptes.
- Situation préoccupante, estiment les sages, même si c'est beaucoup moins que les 55 milliards avancés par le Premier ministre.
- Alors, parlons vrai, est-ce que nous payons aujourd'hui la lâcheté de la classe politique, qui n'a pas fait une réforme des retraites finale, une grosse réforme des retraites ? Et à cette question, pour arriver à payer les retraites, faut-il remettre en cause le système par répartition ? Vous dites non à 55%, vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Notre invité, Arthur Delaporte, député du Calvado, secrétaire national du PS au travail, à l'emploi et porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
- Monsieur le député, merci d'avoir accepté notre invitation.
- Philippe Bilger.
- J'admets bien volontiers le point de vue de monsieur le député quand il estime que l'évaluation de la Cour des comptes a battu en brèche, évidemment, ce qu'avait annoncé le Premier ministre sur les 55 milliards.
- Il n'empêche, me semble...
- Et encore une fois, je ne suis pas obsédé par les retraites et par le plus grand spécialiste de celles-ci.
- Il me semble tout de même que, dans le passé, entre la volonté de faire passer à tout prix la loi, elle est passée, on connaît les conditions, et la volonté de l'éradiquer totalement, le Premier ministre, tout de même, a mis en œuvre un processus dont j'attends beaucoup.
- C'est-à-dire qu'il a mis en œuvre ce qui peut...
- Peut-être aurait dû être fait d'emblée, réunir tous les gens qui ont leur mot à dire pour mille raisons sur ce sujet et les laisser s'entendre à partir d'un constat indiscutable.
- Et il me semble que, sur ce plan-là, on ne peut qu'attendre le meilleur de la réunion qui se poursuit.
- La parole est au syndicaliste, Joseph Touvenel.
- Je suis entièrement d'accord avec Philippe, sauf que moi, je n'ai pas lu ce qu'écrit la Cour des comptes.
- Par contre, j'avais...
- J'avais lu ce qu'écrivait Jean-Pascal Beaufray, qui a une tête bien faite, et lui, qui n'est pas engagé.
- C'est un serviteur de l'État, et il avait fait un calcul qui se rapprochait des 55 milliards.
- Je pense que le Premier ministre, s'il en a parlé, il n'a pas sorti son chapeau comme ça.
- La question est, que met-on dans ce calcul ?...
Transcription générée par IA