Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Trois priorités, la première, rétablir l'ordre. La deuxième, rétablir l'ordre. La troisième, rétablir l'ordre.
- L'enquête après cet acte terroriste commis hier après-midi à Mulhouse, un homme de 37 ans, vous le savez, sous OQTF, a mené une attaque au couteau devant un marché de la ville.
- Il avait été présenté dix fois aux autorités algériennes pour que nous le renvoyions chez lui.
- Moi, je suis pour ce rapport de force parce que je vois bien qu'on a des individus dangereux qui devraient être en Algérie et qui sont sur le sol français.
- Les dix fois, la réponse a été non. Pour moi, c'est parfaitement clair, c'est inaccessible.
- Et on va augmenter considérablement le taux d'exécution des OQTF.
- L'auteur de l'attentat de Mulhouse, donc un Algérien sous OQTF, n'avait pas pu être expulsé.
- L'Algérie avait refusé plusieurs fois de délivrer un laissé-passer, inacceptable pour plusieurs responsables politiques et on appelle à faire à pression sur l'Algérie en renégociant les accords migratoires de 1968.
- Alors, parlons vrai. Est-ce que la France doit revoir de fond en comble ses relations avec l'Algérie ? Et à cette question, faut-il remettre en cause l'accord de 68 avec l'Algérie ? Vous dites oui maintenant à 97%. Vous voulez réagir ? Le 0826-300-300.
- Et il est à la base, c'est ce qu'il a dit il y a quelques moments, l'accord de 1968 avec l'Algérie.
- Pour en parler, Patrick Stéphanini est avec nous.
- Présentant spécial sur l'immigration du ministre de l'Intérieur.
- Merci d'avoir accepté notre invitation.
- Bonjour Philippe Bilger. Est-ce que vous êtes d'accord avec Patrick Stéphanini ? Oui, bien sûr. D'ailleurs, c'est notre grand spécialiste de l'immigration, si j'ose le dire, à droite.
- Et il y a deux choses. D'une part, je crois qu'aujourd'hui, il y a véritablement un consensus pour remettre en cause les accords de 68.
- D'autre part, je note que le ministre de l'Intérieur est obligé, et on le lui reproche parfois, de s'occuper de ce qui, évidemment, ne relève pas directement de sa compétence.
- Tout simplement parce que, me semble-t-il, le ministre des Affaires étrangères est au moins superficiellement inexistant dans cette affaire et que le président de la République ne fait rien.
- Et donc, certes, il faut un rapport de force.
- Mais on peut le mettre en œuvre si l'autre partie demeure sur son camp à soi en refusant toutes nos demandes.
- Je ne vois pas comment on peut en sortir.
- Je pense qu'on n'en sort qu'un dialogue de haut niveau.
- La seule personne qui peut en sortir, je pense que Patrick Stéphanini connaît tellement bien les arcanes du pouvoir.
- Il est spécialiste de l'immigration à droite, mais la gauche entend aussi ce que dit Patrick Stéphanini parce qu'il arrive souvent à être assez juste, une forme de jugement de Salomon.
- Donc, je referme la parenthèse.
- Je dis juste que la seule personne qui peut régler cela, c'est un dialogue de haut niveau entre Emmanuel Macron et le président Théboune.
-...
Transcription générée par IA