Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
- Il est à Washington pour plaider la cause de l'Europe et de l'Ukraine.
- Depuis plus d'une heure, Emmanuel Macron fait face à l'imprévisible Donald Trump, devenu un fervent soutien de la Russie et de Vladimir Poutine.
- Ma réunion avec le président Macron aujourd'hui représente une autre étape importante de franchie.
- Voulons la paix. Cette paix ne peut pas signifier la capitulation de l'Ukraine.
- Cette paix ne peut pas être un cessez-le-feu sans garantie.
- Il l'acceptera. Je lui ai posé la question.
- Écoutez, si nous concluons cet accord, il ne cherche pas à faire plus de guerre.
- Cela ne le dérange pas.
- Et en visite à Washington, Emmanuel Macron a tenté d'infléchir la position américaine de la guerre en Ukraine et a plaidé auprès de Donald Trump pour obtenir des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu avec la Russie.
- Les alliés européens de Kiev refuseraient un accord sous forme de capitulation sur le territoire qu'on crie par la Russie.
- Alors parlons vrai.
- Est-ce que les Américains et les Russes vont décider de l'issue du conflit sans rien demander aux Européens ? Et à cette question, la rencontre Macron-Trump peut-elle éviter une capitulation à l'Ukraine ? Vous dites non à 89%.
- Vous voulez réagir ? Audatons vos appels au 0826 300 300.
- Notre invité pour en parler, Christian Mallard, est avec nous.
- Bonjour.
- Bienvenue à Sud Radio.
- Vous êtes consultant diplomatique international sur I24 News et auteur du livre Dans le secret des maîtres du monde, aux éditions de La Martinière.
- Philippe Bilger.
- Alors vous me pardonnerez, chers amis, d'avoir une pensée nuancée dans ce domaine.
- Parce que je crois qu'il faut accepter deux convictions qui ne sont pas d'ailleurs opposées l'une à l'autre, mais qui montrent qu'il est difficile d'avoir une expression péremptoire.
- D'une part, je remercie le président de la République, on l'a dit hier, d'avoir une position pratiquement sans faute sur l'Ukraine, à l'exception de sa naïveté initiale avec Vladimir Poutine.
- Il est vaillant, il a été là-bas, il a discuté, il a argumenté, on l'a vu.
- Et il faut louer ce courage pour l'Europe.
- Mais comment dirais-je ? Ça ne passera pas grand-chose.
- Donald Trump est tellement, aujourd'hui, caractériel, surprenant, à contre-emploi sur le plan de la diplomatie classique, que je crois qu'il ne l'a pas fait bouger d'un iota.
- Et donc, malheureusement, le simplisme du président américain n'a pas été entamé par les efforts très vaillants et courageux et brillants du président Macron.
- Bruno Pommard.
- Je pense que Philippe a tout résumé, effectivement.
- Président Macron, vous savez qu'il a, dans sa besace, comme on dit, la diplomatie.
- Donc il est allé là-bas, on ne peut pas lui reprocher d'avoir discuté avec le président.
- Mais je ne vois pas l'influence qu'on peut avoir avec Trump actuellement.
- C'est lui le patron.
- Et il a même dit, d'ailleurs, dans son allocution, Trump, qu'en gros, il faisait des négociations avec la Russie, et qu'il dirait, en...
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